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Portfolio |
A l'automne 2012,
je débute une vaste étude visant à recenser
tous les types d'architectures religieuses. Les lieux de culte
sont départagés selon leur époque et leur
pays où ils firent leur apparition pour la première
fois en 6 grandes familles principales (Baroque, Gothique, Moderne,
Classique, Romane et Byzantine) :
Comprendre ce
que l'on photographie me semble tout aussi important et intéressant
que la pratique en elle-même bien particulière de
l'imagerie de ces monuments. Franchir la porte d'une église,
m'asseoir sur une chaise et m'imprégner si ce n'est qu'une
quinzaine de minutes de l'ambiance caractéristique de
ces lieux de culte est un plaisir depuis ma tendre enfance. Ma
façon d'imager ces sanctuaires est avant-tout la réunion
d'un lieu avec cette sensibilité profonde découlant
sur un droit de regard tout à fait personnel. Il s'est
avéré après de multiples consultations internet
des Paroisses que la ville lumière Paris représente
un immense poumon permettant de couvrir la totalité de
ces architectures. Afin d'éviter leur pillage, voire leur
saccage, les églises dans les petits villages sont souvent
fermées à mon grand désarroi de passionné
de ces intérieurs ; la capitale représente alors
l'unique destination où il est encore possible tous les
jours, sur de très larges tranches horaires, de pouvoir
espérer pousser une porte ouverte pour approcher concrétement
chacune de ces six familles avec leurs différentes subtilités.
Je photographie
presque jamais une église d'une façon académique
pour rendre compte de son apparence générale comme
la plupart de mes consoeurs/confrères mais je focalise
fréquemment sur une convergence de détails ou d'émotions.
A n'en déplaise à certains, je suis bien davantage
sensibilisé par la narrativité de mes cadrages
et de mes sujets repérés lors de ces errances spirituelles
parisiennes que le pur aspect architectural de ces monuments.
Mon travail sur
les églises parisiennes est resté longtemps depuis
2012 à l'état d'éclosion. Depuis mes mises
à jour de 2016, une suite s'écrit peu à
peu... |
Sommaire
du dossier |
- Style
Eclectique (Roman et Byzantin, Gothique et Renaissance, Roman
et premier Gothique, etc...) |
- Basilique
du Sacré-Coeur de Montmartre
- Eglise
Saint-Pierre de Montmartre
- Eglise
Saint-Eustache (Ier arrondissement)
- Eglise
Saint-Etienne-du-Mont (5ème arrondissement)
- Eglise
St-Germain-l'Auxerrois (Ier arrondissement)
|
- Style
Baroque |
- Eglise
Saint-Sulpice (6ème arrondissement)
|
- Style
Gothique (Classique, Néo, Flamboyant, Finissant, Primitif,
Rayonnant) |
- Eglise
Saint-Séverin (5ème arrondissement)
- Eglise
Saint-Germain-des-Près (6ème arrondissement)
|
- Style
Moderne (Art déco, Contemporain,etc...) |
|
- Style
Classique (Néo-, Néo-antique) |
|
- Style
Roman (Néo- et Gréco-Romain) |
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- Style
Byzantin (Néo- et Byzantino-Russe) |
- Eglise
Sainte-Odile de Paris (17ème arrondissement)
|
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Style Eclectique (Roman et Byzantin, Gothique
et Renaissance, Roman et premier Gothique, etc...) |
Basilique du Sacré-Coeur
de Montmartre (Romano-Byzantine) |
 |
Période
de construction |
1875
- 1919 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Mr Fournier
Alexandre Legentil
Rohault de Fleury
Paul Abadie
|
Arrondissement |
18ème |
Détail(s) |
Dôme
central, haut de 83 m ; Plus grande mosaïque de France,
couvrant une surface de 473,78 m2 ; Plus grosse cloche de France
baptisée la Savoyarde. |
|
Second monument
le plus visité de France avec plus de dix millions de
pèlerins et visiteurs par an après la cathédrale
Notre-Dame de Paris, je me suis pour l'instant limité
à le parcourir de l'extérieur. La file d'attente
pour s'introduire dans la Basilique est souvent très longue
à n'importe quelle heure de la journée. Bien que
l'intérieur soit grandiose, notamment pour sa grande mosaïque
au plafond de l'abside, mon intérêt se porte naturellement
davantage pour les "petites" églises de Paris
dont la richesse intérieure est souvent fort méconnue.
La construction
de la basilique trouve sa source dans le discours prononcé
par Mr Fournier en 1870, attribuant la défaite de la France
face à la Prusse à une punition divine depuis la
révolution de 1789 (début de déchéances
morales à répétitions).
Les deux notables
parisiens, Alexandre Legentil et Rohault de Fleury, entament
les démarches pour faire aboutir cette réalisation. |
Le concours de
la construction du Sacré-Coeur est remporté par
l'architecte Paul Abadie qui n'aura pas l'occasion d'assister
à la fin de son projet puisqu'il décède
9 ans après ses débuts (en 1884). Il est choisit
en 1873 par le cardinal Joseph Hippolyte Guibert parmi douze
autres projets. L'architecte Paul Abadie, élu membre de
l'Académie des beaux-arts en 1875 est par ailleurs l'auteur
de l'Hôtel de ville d'Angoulême ou bien encore la
restauration de la Cathédrale Saint-Front de Périgueux.
Paul Abadie est
l'auteur entre 1849 et son décès en 1884 de l'édification
d'au moins 16 monuments religieux nouveaux en Charente, Dordogne
et Gironde, sans compter les 31 restaurations sur les mêmes
territoires. Il fut, à l'identique de Viollet-le-Duc (son
mentor lors de la restauration de la cathédrale Notre-Dame
de Paris à partir de 1845), un très très
grand architecte français dans le cadre religieux et plus
largement sporadiquement dans le domaine médiéval. |
Eglise Saint-Pierre
de Montmartre (Roman et premier Gothique) |
 |
Période
de construction |
1133
- 1147 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
- Adèle de Savoie, Reine de France
- Consacrée par le Pape Eugène III
- Restaurée par Louis Sauvageot
entre 1900 et 1905
|
Arrondissement |
18ème |
Détail(s) |
Vestige
de l'église Royale de Montmartre ; L'une des plus vieilles
églises de Paris ; Vitraux de Maurice Max-Ingrand (1953)
; Portes St-Pierre réalisées en bronze par l'artiste
italien Tommaso Gismondi et posées en 1980 ; Abrite le
tombeau d'Adèle de Savoie, reine de France, fondatrice
de l'abbaye. |
|
Elle fut la première
église de Paris à recevoir ma visite de l'intérieur.
Une des plus
anciennes églises de Paris, elle se situe à proximité
immédiate de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre.
Elle est classée au titre des monuments historiques depuis
le 21 mai 1923. Elle se situe à l'exact emplacement de
plusieurs monuments antérieurs tel qu'un temple de Mars,
puis une église primitive au 7ème siècle
ravagée par les Normands en 885 (reconstruite en 944).
En ruines en
1133, la femme de Louis VI Adèle de Savoie décide
de la construction de l'église pour l'abbaye des bénédictines.
En 1147, Eugène III consacre l'église.
Aujourd'hui,
cette église restaurée entre 1900 et 1905 est renommée
pour ses vitraux de Maurice Max-Ingrand et ses portes St-Pierre
de Tommaso Gismondi.
L'autel en cuivre
émaillé de Jean-Paul Froidevaux rétro-éclairé
représente une belle curiosité supplémentaire,
installé en 1977. |
Eglise Saint-Eustache
- 1er arrondissement (Gothique et renaissance) |
|
Période
de construction |
1532
- 1633 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Boccador
Nicolas Le Mercier
Charles David
Louis Le Vau
Jean Hardouin-Mansart de Jouy
Moreau
|
Arrondissement |
1er |
Détail(s) |
Longueur
extérieure : 105 mètres.
Largeur extérieure (au niveau du transept) : 43,5 mètres.
Hauteur sous voûte : 33,46 mètres (supérieure
à Notre-Dame).
Nef
à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant, flanquée
de bas-côtés doubles, choeur entouré d'un
double déambulatoire et de 24 chapelles. |
|
Les origines
de l'église Saint-Eustache remontent au début du
XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à Sainte Agnès fut le premier édifice
construit.
Dès 1223,
Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit
le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle
appellation serait le transfert d'une relique du martyr Saint
Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors
détenue par l'abbaye de Saint-Denis. L'église fut
plusieurs fois remaniée et agrandie au fur et à
mesure de l'accroissement de population du quartier.
En 1532, il fut
enfin décidé de construire une église digne
du coeur de Paris. La première pierre de l'édifice
actuel fut posée le 19 août par Jean de la Barre, prévôt
des marchands. L'objectif était de faire du gothique avec
du plein-cintre.
L'édifice
fut longtemps considéré comme une église
royale grâce à sa proximité avec le haut
lieu de la monarchie, le Louvre.
On y trouve notamment
une superbe chapelle de la Vierge construite en 1640 (restaurée
de 1801 à 1804 après les saccages de la révolution
et inaugurée par Pie VII le 22 décembre 1804) mais
également le somptueux tombeau de Colbert. |
L'élévation
de style gothique, les courbures du roman et les ornements de
la Renaissance donnent à l'édifice un aspect tout
simplement unique. Sa construction fut ralentie par de fréquentes
difficultés de financement. Après maintes interruptions,
l'église fut terminée en 1633 et consacrée
le 26 avril 1637 par Monseigneur de Gondi, archevêque de Paris. L'ancienne façade
occidentale, dont les tours étaient restées inachevées,
fut fragilisée par la construction de deux chapelles commandées
en 1665 par Colbert. L'église Saint-Eustache
change encore d'aspect à partir de 1754 sous l'influence
de Jean Hardouin-Mansart de Jouy et Moreau. |
Eglise Saint-Etienne-du-Mont
- 5ème arrondissement (Gothique flamboyant et renaissance) |
|
Période
de construction |
1494
- 1624 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Pape Honorius III
Etienne Viguier
|
Arrondissement |
5ème |
Détail(s) |
Eglise
avec le seul jubé de tout Paris, bâti vers 1530-1535
; nef d'époque Renaissance voutée en 1584 ; choeur
en gothique flamboyant achevé en 1537 ; le plus ancien
buffet de grands orgues de Paris du facteur Pierre Pescheur datant
de 1636 ; Le martyre de Saint-Etienne par Gabriel-Jules
Thomas de 1863 sur le fronton de la grande porte de l'église
; Mise au tombeau du XVIème siècle ; chair en bois
sculpté de Claude Lestocard de 1651 orné des statues
des vertus ; Châsse de Sainte-Geneviève ; Tombeau
de Blaise Pascal. |
|
L'église
Saint-Étienne-du-Mont est une église située
à proximité du lycée Henri-IV et du Panthéon,
sur la montagne Sainte-Geneviève. L'église Saint-Étienne-du-Mont
tire son origine de l'abbaye Sainte-Geneviève, où
la sainte éponyme avait été inhumée
au VIe siècle. En 1222, le pape Honorius III autorise la fondation
d'une église autonome, qui est consacrée cette
fois à Saint Étienne, alors Saint patron de la
cathédrale Saint-Étienne de Paris, l'ancienne cathédrale
de Paris qui se trouvait à l'emplacement de Notre-Dame.
L'édifice
étant très vite débordé par la population
nombreuse du territoire, une reconstruction complète s'envisage
au XVème siècle. En 1492, les moines génovéfains
font don d'une partie de leurs terres pour la construction de
la nouvelle église. Celle-ci se déroule en plusieurs
étapes, donnant au bâtiment actuel un aspect composite.
L'église est dédiée le 25 février
1626 par Jean-François
de Gondi,
premier archevêque de Paris, oncle du cardinal de Retz.
En 1833, Frédéric
Ozanam,
paroissien de Saint-Étienne, fonde avec des amis la Société
de Saint-Vincent-de-Paul (événement mentionné,
près de la Chapelle de la Vierge dans l'église
Saint-Eustache du Ier arrondissement fortement marquée
par le séjour de Sain-Vincent-de-Paul dans sa paroisse
au début du XVIIème siècle). |
L'église
Saint-Étienne se caractérise par une architecture
particulière, entre les derniers feux du Gothique, sous
sa forme dernière, le flamboyant, et la Renaissance influencée
par l'Antiquité. Sa structure générale est
celle d'une église basilicale longue de 69 mètres
et large de 25,5 mètres : le transept n'est pas saillant
à l'extérieur, les bas-côtés sont
très hauts. L'église possède la particularité
d'avoir un axe courbe, de la nef au transept. |
Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois
- Ier arrondissement (Gothique, Roman et Baroque) |
 |
Période
de construction |
XIIème
siècle - XVème siècle (pour l'église
actuelle) |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Claude Bacarit
Jean-Baptiste-Antoine Lassus
Victor Baltard
|
Arrondissement |
Ier |
Détail(s) |
80
m de long et 40 m de large au transept ; Nef haute de presque
20 m ; porche à cinq baies de style gothique flamboyant
construit en 1435-1439 par Jean Gaussel ; portail de l'entrée
principale avec groupes de statues d'origine du XIIIème
siècle ; Cloche "Marie" datant de 1527 ; Banc
d'oeuvre surmonté d'un dais destiné à Louis
XIV et à la famille royale sculpté par Mercier
en 1682-1684 d'après les dessins de Perrault et de Lebrun
; Retable du XVIème siècle ; Statues funéraires
de la famille d'Aligre ; Mariage de Molière, le 20 février
1662 ; première communion du futur Louis XVII ; Mariage
de Jean-Philippe Rameau, le 25 février 1726 |
|
Comme beaucoup
d'églises parisiennes, l'église St-Germain-l'Auxerrois
actuelle trouve ses origines dans l'édification de précédents
lieux de culte qui disparurent. Par ailleurs, particularité
de cette église, contrairement à beaucoup d'églises
parisiennes, on ignore avec précision ses auteurs et architectes.
On en repère juste quelques-uns par périodes. Cette
église qui se trouve sur le côté sud-est
de la place du Louvre, à proximité de la mairie
du Ier arrondissement de Paris, est nommée en l'honneur
de l'évêque
Germain d'Auxerre et elle est l'une des quatre églises marquant
les points cardinaux de Paris en 581.
Cette première
église fut détruite lors du siège de Paris
par les Vikings en 885-886, puis fut rebâtie au XIème
siècle sous Robert II le Pieux. Il ne reste aucune trace visible de
cette période : le portail principal tombant en ruine,
l'église fut à nouveau reconstruite fin du XIIIème
siècle.
C'est alors qu'apparaît
la première appellation « Saint-Germain-l'Auxerrois
».
La tour romane
est la partie la plus ancienne de l'église actuelle (XIIème
siècle).
Au XIIIème
siècle sont édifiés le portail occidental,
le choeur et la chapelle de la Vierge. Au XIVème, Saint-Germain-l'Auxerrois
devient l'église attitrée de la famille royale
au moment où les Valois s'installent à nouveau
au Louvre. Paroisse des rois de France en raison de sa proximité
avec le palais, l'église est l'une des plus anciennes
de Paris. |
L'église
est associée au tragique épisode de la Saint-Barthélemy. Dans la nuit du 23
au 24 août 1572, son tocsin est réputé avoir
sonné l'alarme dans la ville et déclenché
le massacre des civils protestants. Le Jubé dessiné
par Pierre
Lescot
et sculpté par Jean Goujon au XVIème siècle est détruit
à l'occasion de la réunion du chapitre de Saint-Germain-l'Auxerrois
à celui de la cathédrale Notre-Dame de Paris en
1745. Sous la Terreur, Saint-Germain est vidée de son
contenu et convertie en magasin de fourrage, en imprimerie, en
poste de police, en fabrique de salpêtre. En 1795, le culte
théophilanthropique y est célébré.
L'église
retrouve sa vocation catholique en 1802.
Dès le
Premier Empire, l'église est menacée plusieurs
fois de démolition. La première tentative visait
à dégager la colonnade du Louvre par une vaste
place au milieu de laquelle le pont Neuf aboutirait. Ce projet,
abandonné à la seconde Restauration (1830), trouve
sa seconde menace de démolition dans la dévastation
de l'église par des émeutiers favorables à
la monarchie de Juillet. À la suite des importantes dégradations,
l'édifice est fermé et sa destruction à
nouveau envisagée. Pour le protéger, le maire de
l'arrondissement fait inscrire sur la façade de l'église
« Mairie du 4ème arrondissement ». Le monument
ne sera rendu au culte catholique que plus de six années
plus tard, le 13 mai 1837. La troisième menace arrive
au Second Empire quand le ministre d'état et de la maison
de l'empereur, Achille
Fould
le suggère au Baron Haussmann. Ce dernier refuse sa démolition
car en tant que protestant, le baron ne veut pas qu'on lui reproche
d'avoir ordonné la démolition d'un bâtiment
aussi symbolique dans lequel avait été donné
le signal du massacre de la Saint-Barthélémy. De
ce refus naît le projet de l'édification de l'actuelle
mairie du Ier arrondissement en symétrie par rapport à
l'église sous les mains de l'architecte Jacques Hittorff. Entre la mairie et
l'église, Théodore Ballu édifie entre 1858 et 1863 un
ensemble architectural composé d'un campanile (ou beffroi)
de style gothique flamboyant relié de part et d'autre
aux deux édifices par deux portes du même style
donnant accès à un square séparant les deux
monuments.
La Société
de Saint-Jean
pour le développement de l'art chrétien, fondée
en 1839 par Henri
Lacordaire,
y dit la messe et s'y réunit chaque troisième vendredi
du mois ; et la messe selon le voeu de Adolphe Léon Willette pour les artistes qui
mourront dans l'année y est dite le Mercredi des Cendres. |
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Eglise Saint-Sulpice
- 6ème arrondissement (Sulpicien - Baroque) |
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Période
de construction |
1646
- 1870 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Christophe Gamard
Louis Le Vau
Daniel Gittard
Gilles-Marie Oppenord
Servandoni
Oudot de Maclaurin
Jean-François-Thérèse Chalgrin
|
Arrondissement |
6ème
- Quartier de l'Odéon |
Détail(s) |
120
mètres de longueur, 57 mètres de largeur, 30 mètres
de hauteur sous la voûte centrale ; c'est après
la cathédrale Notre-Dame de Paris, la plus grande église
de Paris. Vierge à l'enfant écrasant le serpent
de Jean-Baptiste Pigalle. Deux bénitiers de Jean-Baptiste
Pigalle. Peintures d'Auguste Vinchon. Chapelle des Saint-Anges
d'Eugène Delacroix. Troisième plus grand orgue
de France construit par François-Henri Clicquot entre
1776 et 1781. Chaire exécutée en 1788 d'après
les dessins de Charles de Waill. Un système de cinq cloches
formant une des plus importantes sonneries de Paris. L'église
a servi de cadre aux funérailles religieuses d'Albert
Jacquard le 19 septembre 2013, de Sylvie Joly le 9 septembre
2015 et de Michel Delpech le 8 janvier 2016. |
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La date de la
construction de la première église à l'emplacement
de l'actuelle église Saint-Sulpice n'est pas établie
avec certitude. A l'origine, la paroisse de Saint-Sulpice était
confondue avec le domaine de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
Elle est dédiée à Sulpice le Pieux, archevêque de
Bourges dès le VIIème siècle. Les travaux
d'établissement de la nouvelle église sont confiés
en 1645 à l'architecte Christophe Gamard, voyer de l'abbaye de
Saint-Germain-des-Prés.
Le 28 août
1645, Christophe Gamard traça les fondations du choeur
de la nouvelle église dans le cimetière, à
peu près 26 mètres derrière l'ancienne église.
Le 20 février 1646, la reine Anne d'Autriche, suivie de la princesse
de Condé, pose la première pierre. Christophe Gamard
meurt en 1649. Un nouveau plan de l'église est proposé
en 1655 par Louis
Le Vau,
qui ne sera pas retenu. En 1660, Daniel Gittard, architecte du Grand Condé, donne
un plan de l'église synthétisant les plans de Gamard
et de Le Vau, qui servira pour toute la construction de la nouvelle
église à l'exception du massif antérieur.
Après
la bénédiction de la chapelle de la Vierge le 7
avril 1667, la liaison du choeur de la nouvelle église
à la nef de l'ancienne église achevée en
1673, la bénédiction de ce premier ensemble par
l'archevêque de Paris, François Harlay de Champvallon, le 20 décembre
1673, le commencement des fondations des piliers de la croisée,
puis en 1676, ceux du transept du côté du presbytère,
les travaux s'interrompent en 1678 à cause de l'endettement
de la Fabrique.
Daniel Gittard
meurt en 1686.
Les travaux ne
reprennent qu'en 1719 avec le nouveau curé de Saint-Sulpice,
Jean-Baptiste
Languet de Gergy. Il a fait appel à la générosité
des paroissiens. Il engagea son directeur des bâtiments
Gilles-Marie
Oppenord
pour édifier la nef et le transept. Le bras sud du transept
est construit en 1719 et 1723 avec la nef achevée en 1736.
Suite à son erreur concernant le poids excessif de l'édification
d'une tour-clocher au-dessus de la voûte de la croisée,
Gilles-Marie Oppenord est déchargé de la direction
des travaux en 1730. |
La suite des
travaux est entreprise par Servandoni qui remporte le concours de la construction
de la façade inachevée d'un style classique en
1732. Le 29 juin 1745, l'église est considérée
suffisamment close pour être consacrée. Par la suite,
Servandoni n'a pas eu le temps de terminer ses travaux. Oudot de Maclaurin devient architecte de
l'église Saint-Sulpice en 1765, un an avant la mort de
Servandoni. Il poursuit la construction des tours de la façade
en s'inspirant des premiers plans de Servandoni qui prévoyaient
deux tours semblables de deux étages surmontées
d'un grand amortissement portant une statue de grande taille.
La fabrique de l'église n'étant pas été
satisfaite du résultat, Oudot de Maclaurin doit se retirer
en 1772. Jean-François-Thérèse
Chalgrin
reprend la direction des travaux et habille la Tour Nord en 1777
de colonnes et de statues réalisées par Louis Boizot,
pour l'accorder stylistiquement avec les deux ordres inférieurs
de la façade, permettant d'achever le clocher au riche
programme iconographique et d'y placer l'un des plus grands beffrois
de la capitale.
Il construit
également la balustrade actuelle à la place du
fronton entre 1777 et 1780.
En 1838 se pose
la question de l'achèvement des tours. Faut-il terminer
la tour sud suivant les plans de Servandoni et Maclaurin ou suivant
les plans de Chalgrin ? C'est finalement à partir des
plans des deux premiers que le Conseil des bâtiments civils
décide d'achever la tour sud, par respect pour leur oeuvre.
Après 225 ans de travaux, l'église est enfin achevée
en 1870.
L'église
Saint-Sulpice se distingue par le fait que le transept de l'église
abrite un gnomon, outil de mesure utilisé
en astronomie qui permet de déterminer précisément
la position du Soleil, et donc une période de l'année.
Le dispositif fut installé à la demande du curé
du lieu, désireux de fixer précisément la
date de l'équinoxe de mars, et par conséquent celle
de Pâques, date clef du calendrier chrétien. Il
a été installé au XVIIIème siècle
par les savants de l'Observatoire de Paris. |
Style Gothique (Classique, Néo, Flamboyant,
Finissant, Primitif, Rayonnant) |
Eglise Saint-Séverin
- 5ème arrondissement (Gothique Flamboyant) |
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Période
de construction |
XIIIème
- XVème siècle |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
---
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Arrondissement |
5ème
- Quartier Latin |
Détail(s) |
Plus
ancienne cloche de Paris fondue en 1412 ; Chapelles absidiales
(XVème) ; Tombe d'Isaac Coustin, chevalier de l'Ordre
de Saint-Jean de Jérusalem (1655) ; Buffet d'orgue (1745)
; Pentures en fer forgé du portail Saint-Martin et de
la porte latérale droite donnant accès au jardin
de l'ancien cimetière réalisées par le ferronnier
d'art Pierre Boulanger ; Vitraux non figuratifs réalisés
par Jean Bazaine ; dix doubles travées de piliers originaux
en forme de palmier, dont un avec une colonne torsadée. |
|
Visitée
et photographiée plusieurs fois, de nuit comme de jour,
principalement au cours de l'hiver, fin 2014. Connue des habitués
pour être le siège avec sa chapelle du Saint-Sacrement,
son presbytère, son cloître et son jardin classé,
des rencontres mensuelles des missionnaires d'Anuncio.
Les origines
de cette église remontent au VIème siècle,
époque où un ermite, Séverin, avait l'habitude
de prier dans un petit oratoire rudimentaire.
A la mort de
Séverin, une première basilique est érigée.
A la destruction de cette basilique au XIème siécle
par les Vikings s'ensuivra les débuts de la construction
de l'église actuelle à partir du XIIIème
siècle, en plusieurs phases jusqu'au XVème siècle.
La chapelle du Saint-Sacrement (lieu préféré
des messes d'Anuncio) apparaîtra plus tard, au cours du
XVIIème siècle, après acquisition du jardin.
Cette église
atypique fut par ailleurs le lieu de mariage d'un couple également
atypique, François
Mitterrand
et Danielle Gouze, le 28 octobre 1944. |
L'église
présente six particularités majeures faisant tout
son charme :
- Une nef haute
de 17 m, de style gothique flamboyant, ornée de vitraux
du XIXe siècle
- Des collatéraux
doublés, environnés d'un centre de chapelles absidiales,
disposition qui donne une grandeur étonnante à
tout l'édifice
- Un déambulatoire
doublé
- Pas de transepts
- La forme d'un
parallélogramme terminé par une abside demi-circulaire
- De grands orgues
inaugurés par son titulaire Michel Chapuis en 1963
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Eglise Saint-Germain-des-Prés
- 6ème arrondissement (Préroman, roman, gothique,
classique) |
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Période
de construction |
558
- 1792 |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
Saint-Germain de Paris
Chilpéric Ier
Abbé Morard
Alexandre III
Etienne-Hippolyte Godde
Victor Baltard
|
Arrondissement |
6ème |
Détail(s) |
Tombes
de plusieurs membres de la famille royale des Mérovingiens
de Paris (Clipéric Ier, Frédégonde, Clotaire
II, Childéric II, Bilichilde) ; le corps de Saint-Germain
derrière l'autel principal ; Monument funéraire
en marbre de Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne et abbé
commendataire de l'abbaye, oeuvre des frères Gaspard et
Balthazar Marsy (1672). |
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Quand j'ai visité
cette église en mai 2016, elle était encore partiellement
en rénovation. Je ne pouvais explorer que 60% de sa surface
globale. L'accès au choeur et à l'autel était
impossible, tout autant que ces curiosités collatérales.
L'église
Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes
églises parisiennes et au centre de la vie d'une paroisse
vivante et dynamique.
Cette église
est en vérité une infime partie d'un vaste ensemble
plus grand dont certaines parties ont aujourd'hui en grande partie
disparues. Il s'agit à l'origine d'une Abbaye bénédictine,
fondée au milieu du VIe siècle par le roi mérovingien
Childebert
Ier et
l'évêque de Paris, Saint-Germain. Elle est consacrée le 23 avril
558 à la Sainte Croix et à Saint Vincent de Saragosse.
Elle est nécropole
royale jusqu'à la création de celle de la basilique
Saint-Denis. L'église est rebâtie par l'abbé Morard à partir de la
fin du Xe siècle après que celle-ci ait subie plusieurs
siéges des Normands (dès 845 puis en 856) ainsi
qu'un très important incendie en 861, sans compter ensuite
le siège de Paris (885-887) durant lequel les bâtiments
sont pillés, saccagés, puis brûlés,
marquant la destruction de l'oeuvre de Childebert. |
Le choeur actuel
est construit au milieu du XIIe siècle dans le style gothique
primitif et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. Bien que sa période
de construction soit très large et qu'elle soit constituée
de quatre styles (préroman, roman, gothique et classique),
je classe cette église parmi les gothiques car il s'agit
de l'un des premiers édifices gothiques contribuant à
la diffusion de ce nouveau style et est de toute première
importance sur le plan archéologique.
La peste sévit
à Paris en 1561, le roi Charles IX, sa mère Catherine de Médicis et la cour trouvèrent
refuge en l'abbaye. Henri IV s'empara à deux reprises de l'abbaye pour
en faire son observatoire sur Paris en 1590, l'abbé faisant
partie de ceux qui aidèrent à la conversion du
futur roi. À partir de 1631, l'abbaye devient l'un des
principaux centres intellectuels de France (date à laquelle
la congrégation
de Saint-Maur
fait de Saint-Germain-des-Prés son abbaye-mère).
A la mort de Henri
III de Thiard,
cardinal de Bissy, évêque de Meaux, en 1737, l'abbaye
et tous les biens en dépendant se trouvaient dans un bien
triste état. En 1771, Louis XV, suivant son droit de régale,
décida de ne pas nommer de nouvel abbé. Il se réserva
les revenus de l'abbaye et confia la gestion de ses biens à
son administration des Économats. La situation perdurera
jusqu'à la Révolution, la monarchie souhaitant
profiter de ses revenus en cette période de difficultés
budgétaires.
La Révolution
impose la suppression de la totalité des abbayes et pour
Saint-Germain-des-Prés, sa fin survient le 13 février
1792. Les précieux manuscrits de la bibliothèque
de l'abbaye de la
congrégation de Saint-Maur sont dispersés. La plupart des
tombeaux mérovingiens sont détruits ainsi que le
baldaquin du maître-autel (conçu par Oppenordt en
1704) et la grande châsse-reliquaire en vermeil de Saint
Germain de 1408 est fondue. Le culte n'y sera rétabli
que le 29 avril 1803. Entre 1821 et 1854, l'église mise
à rude épreuve sous la période révolutionnaire
est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte
Godde et Victor Baltard.
Parmi les pièces
les plus récentes que l'on peut découvrir dans
l'église, il y a désormais la statue de Saint Jean-Paul
II. |
 |
Style Moderne (Art déco, Contemporain,
etc...) |
Style Classique (Néo-, Néo-antique) |
Style Roman (Néo-, Gréco-Romain) |
Style Byzantin (Néo- et Byzantino-Russe) |
Eglise Sainte-Odile
de Paris - 17ème arrondissement (Néo-Byzantin) |
 |
Période
de construction |
1935
- 1946 (MH depuis mai 2001) |
Auteur(s)
- Architecte(s) |
C.Verdier
- Mgr E. Loutil - J. Barbier |
Arrondissement |
17ème |
Détail(s) |
Autel
du mosaïste Auguste Laboure ; sculpture du tympan et des
chapiteaux de Anne-Marie Roux-Colas ; retable de l'émailleur
Robert Barriot ; trois verrières monumentales représentant
sainte Odile et les saints de France du verrier François
Décorchemont ; autel majeur en verre éclaté,
mosaïques et émaux de Labouret-Chauvière (1871-1964) |
|
Visitée
en 2015, elle fut la première église de Paris photographiée
avec mon compact télémétrique FUJIFILM X100T. D'intérieur
assez sombre, les progrès du numérique dans les
très hauts ISO ne furent pas un luxe et il n'est pas sûr
que mon précédent compact, le NIKON P7100, aurait pu permettre ce travail. Je
fus déçu, pour une église néo-byzantique,
de la sobriété intérieure de l'édifice
(absence de grandes mosaïques comme dans la Basilique d'Albert
(80) ou comme dans celle de Sainte-Thérèse de Lizieux
(14)) mais peut-être, cela vient-il à juste titre
de la désignation même de l'édifice : Église
plutôt que Basilique.
Toutefois, fidèle
à son style architectural dont s'inspira son architecte
Jacques
Barge
(1904 - 1979), l'édifice est couvert de trois coupoles
surbaissées et dominé par un très atypique
clocher de 72 mètres de haut, record de hauteur des clochers
parisiens, abritant le seul carillon à poing manuel de
Paris soit un carillon de 26 cloches dont trois de volée,
toutes réalisées en 1941 par la fonderie Paccard. |
L'église
fut construite, grâce à l'oeuvre des Chantiers du Cardinal du Cardinal Verdier. Les fonds furent intégralement
fournis par les paroissiens et notamment par Mgr Edmond Loutil (1863 - 1958), alors
curé de la paroisse Saint-François-de-Sales, et
connu comme journaliste, chroniqueur au journal « La Croix
».
Du fait que sa
mère soit originaire d'Alsace, Mgr Edmond Loutil dédia l'église à
Sainte-Odile, sainte patronne de cette région. Raison
expliquant également le revêtement du soubassement
de l'édifice de briques en grès rosé de
Saverne, la pierre de la cathédrale de Strasbourg.
Elle fut bénie
le 17 novembre 1946 par le Cardinal Suhard et consacrée le 18 novembre 1956.
En 2008, elle
bénéficia d'une restauration importante. |
Liste de toutes les églises à découvrir
sur Paris |
Ce tableau récapitulatif
des églises de Paris a été établi
par moi-même en faisant le tour d'un grand nombre de Paroisses.
Je n'oserais point m'engager sur son exhaustivité tant
le choix architectural sur Paris est vaste et riche ; Il s'agit
dans tous les cas d'un panel déjà fort large pour
qui souhaite étudier l'architecture... |
Nom de l'édifice |
Arr. |
Horaires d'ouverture |
Style
architectural |
Eglise Saint-Roch |
1 |
Eglise ouverte de 8 heures à 19
heures ; lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h 30 - 14 h
30 à 18 h 30. |
Baroque |
Eglise St-Eustache |
1 |
lundi au vendredi : 9h30 - 19h ;
samedi : 10h-19h ; dimanche : 9h à 19h - Auditions d'orgue
chaque dimanche de 17h30 à 18h |
Gothique et renaissance |
Eglise St-Leu-St-Gilles |
1 |
Lundi au samedi : 12h-19h30 ; Dimanche
: 9h-12h |
Gothique |
Basilique Notre-Dame des Victoires |
2 |
07h30 à 19h30 tous les jours |
Baroque |
Eglise Sainte-Elisabeth de Hongrie |
3 |
De 9 h à 19 h 30
: lundi au samedi
De 9 h à 12 h 30 : dimanche |
Baroque |
Eglise St-Denys du St-Sacrement |
3 |
Hiver : Lundi-vendredi : 9h30-12h
- 14h-19h
Samedi : 9h30-12h |
Néo-classique |
Eglise St-Merri |
3 |
Accueil dans l'église :
tous les jours de 15h à 19 h, sauf le dimanche. |
Gothique flamboyant |
Eglise St-Nicolas Des Champs |
3 |
lundi au vendredi : 7h45 ; samedi
: 10h30-13h - 16h-19h30 ; dimanche : 9h45-12h30 - 16h-18h30 |
Gothique flamboyant |
Cathédrale Notre-Dame de
Paris |
4 |
La cathédrale est ouverte
tous les jours de l'année de 8h00 à 18h45 (19h15
le samedi et le dimanche). |
Gothique classique |
Eglise Notre-Dame des Blancs Manteaux |
4 |
Du mardi au samedi inclus de 10h00
à 12h00 - 16h30 à 19h00 - L'église est fermée
le dimanche aprés-midi |
? |
Eglise St-Gervais-St-Protais |
4 |
Chaque jour : 7h30 (8h30 samedi
et dimanche)-12h30 ; 13h00-17h30 ; Nuit du jeudi au vendredi |
Gothique flamboyant et classicisme
pour la façade |
Eglise St-Louis-en-L'île |
4 |
du lundi au samedi :
9h30 à 13h00 - 14h00 à 19h30 - Le dimanche :
9h00 à 13h00 - 14h00 à 19h00 |
Gothique finissant |
Eglise St-Paul St-Louis |
4 |
l'église est ouverte du lundi
au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 8h à 19h30
et le dimanche de 9h à 20h |
Classique - *Horloge ancienne style
Rouen - Coupole style sacré-coeur |
Tour St-Jacques |
4 |
? |
Gothique flamboyant |
Temple St-Marie (dit du Marais) |
4 |
? |
Baroque - Protestant réformé |
Eglise St-Etienne du Mont |
5 |
lundi : fermée - du mar.
au ven. : de 8h45 à 19h45 - samedi : 8h45-12h et 14h-19h45
- dimanche : 8h45-12h15 et 14h-19h45 |
Gothique flamboyant et Renaissance
- *grandiose avec le seul jubé de Paris |
Eglise St-Jacques du Haut-Pas |
5 |
Pendant la période scolaire
: lundi au samedi de 9h30 à 12h30 - 14h30 à 19h30
- le dimanche de 9h30 à 12h30 ; Pendant les petites vacances
scolaires : lundi au samedi de 9h30 à 12h45 - dimanche
de 9h30 à 12h30 et pour la messe de 19h00 ; Pendant les
vacances d'été (juillet et aoùt) : mardi
au vendredi de 9h30 à 13h00 - samedi de 15h à 19h30
- dimanche de 10h30 à 12h30 |
? |
Eglise St-Julien Le Pauvre |
5 |
? |
Gothique de transition - Grec-catholique
melkite |
Eglise St-Médard |
5 |
Du mardi au samedi : de 8h à
12h30 - 14h30 à 19h30 ; Dimanche : de 8h30 à 12h30
- 16h à 20h30 |
Gothique flamboyant |
Eglise St-Nicolas du Chardonnet |
5 |
Lundi au samedi : (9h - 12h45) -
(14h30 - 19h30) |
Classique - Catholique traditionnaliste |
Eglise St-Severin |
5 |
lundi au samedi : 11h - 19h30 ;
dimanche : 9h - 20h30 - Chapelle Mansart : lundi, mardi, jeudi,
vendredi : à partir de 7h30 |
Gothique flamboyant - *bijou avec
colonnes torsadées et superbe nef |
Eglise Notre-Dame des Champs |
6 |
Lundi au Vendredi : 8h15 à
13h - 14h30 à 19h15 ; Samedi : 8h15 à 19h45 ; Dimanche
: 8h30 à 13h - 15h à 20h30 |
Romane |
Abbaye St-Germain des Près |
6 |
Vendredi : 10h30 à 12h
- 14h30 à 18h45 ; Samedi : 10h30 à 13h |
*Dalle funéraire de René
Descartes dans la chapelle St-Benoît |
Eglise St-Sulpice |
6 |
Tous les jours : 7h30 à 19h30 |
Jésuite et style Sulpicien |
Cathédrale St-Vladimir-Le-Grand |
6 |
? |
Grecque-catholique ukrainienne |
Chapelle des Lazaristes
(Chapelle Saint-Vincent de Paul) |
6 |
? |
95 rue de Sèvres - *Gisant
de cire de St-Vincent de Paul, reliques et vitraux sur la vie
de St-Vincent de Paul |
Basilique St-Clotilde |
7 |
En semaine : de 9H à 19H30
Samedi et dimanche : de 10H à 20H |
Néo-gothique |
Eglise St-François Xavier |
7 |
? |
Renaissance italienne - *Très
beau extérieurement et intérieurement |
Eglise St-Pierre du Gros Caillou |
7 |
du lundi au vendredi : de 9h à
12h et de 14h à 18h. L'accueil est assuré par Laure
Fonlladosa. |
Néo-classique |
Eglise St-Thomas d'Aquin |
7 |
de 8h30 à 19h |
Classique |
Cathédrale St-Alexandre-Nevsky |
8 |
mardi, vendredi et dimanche après
midi de 15h à 17h. |
Orthodoxe russe - Byzantino-russe |
Chapelle Notre-Dame de Consolation |
8 |
lundi au vendredi de 10h00 à
13h00 ? |
? |
Eglise St-Augustin |
8 |
? |
Eclectique : Roman et byzantin |
Eglise St-Philippe du Roule |
8 |
lun.-mar., ven. 07:30 à 18:00
; mer. 07:30 à 19:00 ; jeu. 07:30 à 19:30 ; sam.
09:00 à 12:30, 14:30 à 19:30 ; dim. 09:00 à
12:30, 16:00 à 19:30 |
Néo-classique |
Eglise Ste-Marie Madeleine |
8 |
Tous les jours de 9.30 heures à
19 heures |
Néo-classique antique - *Nef
en coupoles |
Cathédrale arménienne
Saint-Jean-Baptiste de Paris |
8 |
M. Krikor Tavitian
du lundi au samedi, de 9 h 30 à 18 heures
Le dimanche de 11 heures à
13 h 30 |
Apostolique arménien |
Eglise Notre-Dame de Lorette |
9 |
lundi : de 11h à 19h30 ;
mardi au vendredi : de 7h30 à 19h30 ; samedi : de 9h00
à 12h et de 14h30 à 19h30 ; dimanche : de 9h00
à 12h30 et de 14h30 à 19h00 |
Néo-classique antique |
Eglise Saint-Eugène-Sainte-Cécile |
9 |
Le dimanche : 9h30 - 13h ; Le lundi
: 18h30 - 20h ; Le mardi : 10h - 13h15 et 18h30 - 20h ; Le mercredi
: 9h45 -13h15 et 14h30 - 20h ; Le jeudi : 10h - 20h ; Le vendredi
: 10h - 20h ; Le samedi : 9h30 - 10h30 |
Néo-gothique métallique |
Eglise Ste-Trinité |
9 |
Semaine : 7h15 - 20h00 ; week-end
: 9h00 - 20h30 |
Néo-classique |
Eglise St Joseph Artisan |
10 |
du lundi au samedi de 8h à
19h ; le dimanche de 9h à 18h |
Néogothique |
Eglise St-Laurent |
10 |
Lundi : de 8h30 à 19h15 ;
Mardi et jeudi : de 7h15 à 20h ; Mercredi : de 7h15 à
22h ; Vendredi : de 7h15 à 19h15 ; Samedi : de 10h à
13h et de 16h30 à 19h ; Dimanche : de 8h30 à 20h |
Gothique |
Eglise St-Martin-des-Champs |
10 |
Dimanche : de 9h00 à 12h30
; Lundi : de 14h30 à 19h30 ; Du mardi au vendredi : de
8h00 à 19h30 ; Samedi : de 8h00 à 12h00 et de 16h30
à 19h30 |
? |
Eglise St-Vincent de Paul |
10 |
lundi : 14h - 19h ; mardi au samedi
: 8h - 12h et 14h-19h00 (19h30 le samedi) ; dimanche : 9h30 -
12h et 16h30 - 19h30 |
Néoclassique antique |
Eglise du Bon Pasteur |
11 |
? |
Moderne, rien d'intéressant |
Eglise St-Amboise |
11 |
Lundi : 8h30-12h30 - 15h-19h30 ;
Mardi au vendredi : 7h20-12h30 - 15h-19h30 ; Samedi : 8h30-12h30
- 15h-19h30 ; Dimanche : 8h30-12h30 - 15h-19h30 |
Eclectisme - mélange du néogothique,
néoroman et néobyzantin |
Basilique Notre-Dame du perpétuel
secours |
11 |
Lundi : 8h45-12h00 - 14h00-19h30
; mardi au vendredi : 7h45 -12h00 - 14h00-19h30 ; samedi : 8h45-12h30
- 16h00-19h30 ; dimanche : 9h30-12h00 - 16h30-18h00 |
Néogothique |
Eglise St-Joseph-des-Nations |
11 |
lundi de 8h30 à 12h00 et
de 17h00 à 19h45 ; mardi au samedi : 7h45 à 19h45
; dimanche : 8h30 à 12h30 et de 17h30 à 19h45 |
Type d'architecture inconnue - *messe
le 1er dimanche du mois à 12h30 en tamoul |
Eglise Ste-Marguerite |
11 |
en semaine : de 8h à 12h
et de 14h à 19h30 ; le dimanche : de 9h30 à 12h30 |
Classicisme |
Eglise Notre-Dame de la Nativité
de Bercy |
12 |
lundi au vendredi : 7h30 à
19h45.
samedi et dimanche : 9h00 à 20h00. |
? |
Eglise Saint-Antoine des Quinze-Vingt |
12 |
du lundi au vendredi :
9h-12h et de 15h-18h30
le samedi : 10h00-12h00
et de 15h00-18h00 |
? |
Eglise Notre-Dame de la Gare |
13 |
Du lundi au samedi de 8h30 à
19h, dimanche de 8h30 à 12h |
Néoroman |
Eglise Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles
(Ste-Anne de la Maison Blanche) |
13 |
Tous les jours de 9h à 19h |
Romano-byzantin |
Eglise St-Dominique |
14 |
du mardi au samedi de 10 heures
à 12 heures
de 14 h 30 à 16h30, (sauf vacances scolaires)
de 16 h 30 à 19 heures |
Néo-byzantin *superbes peintures |
Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc |
14 |
? |
Néo-gothique |
Eglise St-Pierre de Montrouge |
14 |
Le lundi de 14h à 19h30
Mardi au samedi : 7h30 à 19h30
Le dimanche de 8h30 à 20h00 |
Néoroman |
Eglise St-Antoine de Padoue |
15 |
Tous les jours (lundi
de 12h à 15h et dimanche de 12h30 à 17h) |
Moderne |
Eglise St-Christophe de Javel |
15 |
Eglise
Lundi : 17h00 à 19h30.
Mardi au Dimanche : 8h00 à 19h30
Chapelle (entrée 28 rue de la Convention)
Lundi au dimanche : 8h00 à 19h30. |
? - *Superbe intérieur avec
peintures |
Eglise St-Jean-Baptiste-de-La-Salle |
15 |
Tous les jours de 7h15 à
19h15.
Le jeudi jusqu'à 22h. |
Art déco
Contemporain |
Eglise St-Jean-Baptiste de Grenelle |
15 |
7h45 à 19h45 tous les jours |
Néo-roman et néo-gothique |
Eglise St-Lambert de Vaugirard |
15 |
du lundi au vendredi de 10h00 à
12h15 et de 14h30 à 18h30
- le samedi de 10h30 à 12h30 (et de 14h30 à 17h
jusque fin octobre) |
néo-gothique - *parvis de
l'église utilisé pour le film de François
Truffaut "La mariée était en noir" |
Eglise St-Léon |
15 |
tous les jours de 8h à 19h30 |
Art déco - *absolument magnifique |
Eglise Notre-Dame D'Auteuil |
16 |
Les dimanches et jours de fêtes
: 8 h45 à 12h30 et 15h à 19h30
- En semaine : 8h30 à 12h et 14h à 19h.
- Le samedi : 9h à 12h et 14h30 à 19h30 |
Romano-byzantin - *Orgue de grande
qualité |
Eglise Notre-Dame de Grâce
de Passy |
16 |
ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h
et 14h30-18h15 |
Classicisme |
Chapelle Notre-Dame du Saint-Sacrement |
16 |
Le dimanche : de 12h30 à
18h30 ; En semaine : de 8h30 à 18h30 sauf durant
les messes jusqu'à 21h30 mardi, jeudi et 1er vendredi
du mois |
Classicisme |
Eglise St-Honoré D'Eylau |
16 |
66 bis avenue Raymond Poincaré
Dimanche : 8h - 19h30
En semaine : 7h30 - 19h30 |
Moderne |
Eglise St-Jeanne de Chantal |
16 |
le lundi, l'église est fermée
- mardi au vendredi, de 8H à 20H - le samedi, de 9H à
20H30 - le dimanche, de 8H30 à 20H30 |
Moderne - *Jean-Marie Lustigier
de 1969 à 1979 |
Eglise St-Pierre de Chaillot |
16 |
Lundi au Vendredi de 07h30 à
13h00 et de 14h00 à 19h30 (20h00 le mercredi)
La chapelle de la Ste Famille reste ouverte de 07h30 à
19h00
Samedi : 09h00 à 13h00 et 15h00 à 20h00
Dimanche : 07h30 à 13h00 et 15h00 à 20h30 |
Gréco-romaine et roman |
Eglise St-Ferdinand-des-Ternes |
17 |
samedi et dimanche : 8h à
20h
lundi : 8h à 19h30
du mardi au jeudi : 7h30 à 19h30
vendredi : 7h30 à 21h |
Néo-byzantin |
Eglise St-Michel des Batignolles |
17 |
Lundi : 16h30-19h ; Mardi : 8h-12h
- 14h-19h ; Mercredi : 8h-12h - 14h-19h ; Jeudi : 8h-12h - 14h-19h
; Vendredi : 8h-12h - 14h-19h ; Samedi : 9h-12h - 14h-19h ; Dimanche
et Fête religieuse : 8h -12h - 17h-19h30 |
? - *Archange identique au Mont-St-Michel |
Eglise St.François de Sales |
17 |
? |
? - *Double église : Deux
églises reliées par un couloir. |
Eglise Ste-Marie des Batignolles |
17 |
Du lundi au vendredi de 10h à
13h et de 15h à 18h.
Le samedi de 10h à 12h. |
Gréco-romaine |
Eglise Saint-Odile de Paris |
17 |
? |
Néo-Byzantin |
Eglise Notre-Dame de Clignancourt |
18 |
L'église est fermée
le lundi matin - Sinon tous les jours de 9h00 à 12h30
et de 14h00* à 19h30 (*17h30 le dimanche). |
? |
Eglise St-Bernard de la Chapelle |
18 |
Du mardi au vendredi de 14h30 à
19h00, le samedi de 11h à 12h et de 14h30 à 19h30,
le dimanche de 9h à 12h. |
Gothique flamboyant |
Eglise St-Denys de la Chapelle |
18 |
Au 16, rue de la Chapelle : tous
les jours de la semaine de 8h à 19h, samedi et dimanche
de 9h à 19h. |
Gothique primitif |
Eglise St-Jean de Montmartre |
18 |
De 9h à 19h en semaine et
le Dimanche de 9h30 à 18h (heure d'hiver) et à
19h (heure d'été) |
Néo-gothique - *intérieur
très intéressant |
Eglise St-Pierre de Montmartre |
18 |
Ouverte tous les jours :
de 8.30 heures à 19.30 heures. |
Roman et premier gothique - L'une
des plus vieilles églises de Paris |
Basilique du Sacré-Coeur
de Montmartre |
18 |
de 9h à 19h (d'avril à
octobre) et de 9h à 17h en hiver (horaires sous réserve.)
; nocturne jusqu'à 22h30 |
Eclectique (l'architecture romane
et l'architecture byzantine) |
Basilique Sainte-Jeanne D'Arc |
18 |
? |
Néoroman |
Basilique Notre-Dame de Fatima (Eglise
de Marie-Médiatrice-de-Toutes-les-Grâces) |
19 |
? |
Moderne |
Eglise St Jean-Baptiste de Belleville |
19 |
Tous les jours : de 8h à
19h30, sauf le lundi de 9h30 à 19h30. Selon les activités
du soir, l'église peut être ouverte plus tard que
19h30. |
Néogothique
*Formidable ! |
Eglise St-Georges de la Villette |
19 |
? |
? |
Eglise St-Jacques-St-Christophe
de la Villette |
19 |
? |
Néoclassique - *Fonts baptismaux
et nef |
Eglise Notre-Dame de la Croix de
Ménilmontant |
20 |
Lundi au samedi : 7h à
19h30 ; Jeudi : 7h à 22h ;
Dimanche : 7h30 à 19h |
Gothique et Roman - *Croisées
d'ogives métalliques |
Eglise Notre-Dame de Lourdes |
20 |
? |
Moderne |
Eglise St-Germain de Charonne |
20 |
Actuellement en travaux, église
fermée |
Roman à Classique - *Vieille
église comme St-Pierre de Montmartre |
Eglise Saint-Pierre (Charenton) |
--- |
Responsable : Monique Jourdan
; Horaires d'été (du 15 juillet au 1er septembre)
- du lundi au vendredi de 17h à 18h - Samedi de 10h30
à 12h30. Fermée le 14 juillet. Horaires toute l'année
: En semaine : de 10h à 12h et de 16h30 à 18h -
Le samedi : de 10h30 à 12h30
Les mardi, jeudi et vendredi,
l'accueil des visiteurs de l'après-midi est assurée
par un prêtre. |
? - *Superbe avec peintures |
Eglise St-Pierre (Neuilly-sur-Seine) |
--- |
? |
? - *superbe |
Arnaud
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par les lois internationales sur le copyright et ne peuvent être
utilisés, sous quelque forme que ce soit, sans une autorisation
écrite de son auteur. © Copyright Arnaud FIOCRET. © Copyright WIKIPEDIA représentant
une source très riche d'inspiration sur le descriptif
de chaque église. |