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Les églises de Paris


Introduction

A l'automne 2012, je débute une vaste étude visant à recenser tous les types d'architectures religieuses. Les lieux de culte sont départagés selon leur époque et leur pays où ils firent leur apparition pour la première fois en 6 grandes familles principales (Baroque, Gothique, Moderne, Classique, Romane et Byzantine) :

Comprendre ce que l'on photographie me semble tout aussi important et intéressant que la pratique en elle-même bien particulière de l'imagerie de ces monuments. Franchir la porte d'une église, m'asseoir sur une chaise et m'imprégner si ce n'est qu'une quinzaine de minutes de l'ambiance caractéristique de ces lieux de culte est un plaisir depuis ma tendre enfance. Ma façon d'imager ces sanctuaires est avant-tout la réunion d'un lieu avec cette sensibilité profonde découlant sur un droit de regard tout à fait personnel. Il s'est avéré après de multiples consultations internet des Paroisses que la ville lumière Paris représente un immense poumon permettant de couvrir la totalité de ces architectures. Afin d'éviter leur pillage, voire leur saccage, les églises dans les petits villages sont souvent fermées à mon grand désarroi de passionné de ces intérieurs ; la capitale représente alors l'unique destination où il est encore possible tous les jours, sur de très larges tranches horaires, de pouvoir espérer pousser une porte ouverte pour approcher concrétement chacune de ces six familles avec leurs différentes subtilités.

Je photographie presque jamais une église d'une façon académique pour rendre compte de son apparence générale comme la plupart de mes consoeurs/confrères mais je focalise fréquemment sur une convergence de détails ou d'émotions. A n'en déplaise à certains, je suis bien davantage sensibilisé par la narrativité de mes cadrages et de mes sujets repérés lors de ces errances spirituelles parisiennes que le pur aspect architectural de ces monuments.

Mon travail sur les églises parisiennes est resté longtemps depuis 2012 à l'état d'éclosion. Depuis mes mises à jour de 2016, une suite s'écrit peu à peu...


Sommaire du dossier
- Style Eclectique (Roman et Byzantin, Gothique et Renaissance, Roman et premier Gothique, etc...)
  • Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre
  • Eglise Saint-Pierre de Montmartre
  • Eglise Saint-Eustache (Ier arrondissement)
  • Eglise Saint-Etienne-du-Mont (5ème arrondissement)
  • Eglise St-Germain-l'Auxerrois (Ier arrondissement)
- Style Baroque
  • Eglise Saint-Sulpice (6ème arrondissement)
- Style Gothique (Classique, Néo, Flamboyant, Finissant, Primitif, Rayonnant)
  • Eglise Saint-Séverin (5ème arrondissement)
  • Eglise Saint-Germain-des-Près (6ème arrondissement)
- Style Moderne (Art déco, Contemporain,etc...)
  • Bientôt...
- Style Classique (Néo-, Néo-antique)
  • Bientôt...
- Style Roman (Néo- et Gréco-Romain)
  • Bientôt...
- Style Byzantin (Néo- et Byzantino-Russe)
  • Eglise Sainte-Odile de Paris (17ème arrondissement)

Liste de toutes les églises à découvrir sur Paris


Style Eclectique (Roman et Byzantin, Gothique et Renaissance, Roman et premier Gothique, etc...)
Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre (Romano-Byzantine)

 

Période de construction

1875 - 1919

Auteur(s) - Architecte(s)
Mr Fournier Alexandre Legentil Rohault de Fleury Paul Abadie

Arrondissement

18ème

Détail(s)

Dôme central, haut de 83 m ; Plus grande mosaïque de France, couvrant une surface de 473,78 m2 ; Plus grosse cloche de France baptisée la Savoyarde.

Second monument le plus visité de France avec plus de dix millions de pèlerins et visiteurs par an après la cathédrale Notre-Dame de Paris, je me suis pour l'instant limité à le parcourir de l'extérieur. La file d'attente pour s'introduire dans la Basilique est souvent très longue à n'importe quelle heure de la journée. Bien que l'intérieur soit grandiose, notamment pour sa grande mosaïque au plafond de l'abside, mon intérêt se porte naturellement davantage pour les "petites" églises de Paris dont la richesse intérieure est souvent fort méconnue.

La construction de la basilique trouve sa source dans le discours prononcé par Mr Fournier en 1870, attribuant la défaite de la France face à la Prusse à une punition divine depuis la révolution de 1789 (début de déchéances morales à répétitions).

Les deux notables parisiens, Alexandre Legentil et Rohault de Fleury, entament les démarches pour faire aboutir cette réalisation.

Le concours de la construction du Sacré-Coeur est remporté par l'architecte Paul Abadie qui n'aura pas l'occasion d'assister à la fin de son projet puisqu'il décède 9 ans après ses débuts (en 1884). Il est choisit en 1873 par le cardinal Joseph Hippolyte Guibert parmi douze autres projets. L'architecte Paul Abadie, élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1875 est par ailleurs l'auteur de l'Hôtel de ville d'Angoulême ou bien encore la restauration de la Cathédrale Saint-Front de Périgueux.

Paul Abadie est l'auteur entre 1849 et son décès en 1884 de l'édification d'au moins 16 monuments religieux nouveaux en Charente, Dordogne et Gironde, sans compter les 31 restaurations sur les mêmes territoires. Il fut, à l'identique de Viollet-le-Duc (son mentor lors de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris à partir de 1845), un très très grand architecte français dans le cadre religieux et plus largement sporadiquement dans le domaine médiéval.


Eglise Saint-Pierre de Montmartre (Roman et premier Gothique)

Période de construction

1133 - 1147

Auteur(s) - Architecte(s)
- Adèle de Savoie, Reine de France - Consacrée par le Pape Eugène III - Restaurée par Louis Sauvageot entre 1900 et 1905

Arrondissement

18ème

Détail(s)

Vestige de l'église Royale de Montmartre ; L'une des plus vieilles églises de Paris ; Vitraux de Maurice Max-Ingrand (1953) ; Portes St-Pierre réalisées en bronze par l'artiste italien Tommaso Gismondi et posées en 1980 ; Abrite le tombeau d'Adèle de Savoie, reine de France, fondatrice de l'abbaye.

Elle fut la première église de Paris à recevoir ma visite de l'intérieur.

Une des plus anciennes églises de Paris, elle se situe à proximité immédiate de la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 21 mai 1923. Elle se situe à l'exact emplacement de plusieurs monuments antérieurs tel qu'un temple de Mars, puis une église primitive au 7ème siècle ravagée par les Normands en 885 (reconstruite en 944).

En ruines en 1133, la femme de Louis VI Adèle de Savoie décide de la construction de l'église pour l'abbaye des bénédictines. En 1147, Eugène III consacre l'église.

Aujourd'hui, cette église restaurée entre 1900 et 1905 est renommée pour ses vitraux de Maurice Max-Ingrand et ses portes St-Pierre de Tommaso Gismondi.

L'autel en cuivre émaillé de Jean-Paul Froidevaux rétro-éclairé représente une belle curiosité supplémentaire, installé en 1977.


Eglise Saint-Eustache - 1er arrondissement (Gothique et renaissance)

 

Période de construction

1532 - 1633

Auteur(s) - Architecte(s)
Boccador Nicolas Le Mercier Charles David Louis Le Vau Jean Hardouin-Mansart de Jouy Moreau

Arrondissement

1er

Détail(s)

Longueur extérieure : 105 mètres.
Largeur extérieure (au niveau du transept) : 43,5 mètres.
Hauteur sous voûte : 33,46 mètres (supérieure à Notre-Dame).

Nef à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant, flanquée de bas-côtés doubles, choeur entouré d'un double déambulatoire et de 24 chapelles.

Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à Sainte Agnès fut le premier édifice construit.

Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr Saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. L'église fut plusieurs fois remaniée et agrandie au fur et à mesure de l'accroissement de population du quartier.

En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du coeur de Paris. La première pierre de l'édifice actuel fut posée le 19 août par Jean de la Barre, prévôt des marchands. L'objectif était de faire du gothique avec du plein-cintre.

L'édifice fut longtemps considéré comme une église royale grâce à sa proximité avec le haut lieu de la monarchie, le Louvre.

On y trouve notamment une superbe chapelle de la Vierge construite en 1640 (restaurée de 1801 à 1804 après les saccages de la révolution et inaugurée par Pie VII le 22 décembre 1804) mais également le somptueux tombeau de Colbert.

L'élévation de style gothique, les courbures du roman et les ornements de la Renaissance donnent à l'édifice un aspect tout simplement unique. Sa construction fut ralentie par de fréquentes difficultés de financement. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633 et consacrée le 26 avril 1637 par Monseigneur de Gondi, archevêque de Paris. L'ancienne façade occidentale, dont les tours étaient restées inachevées, fut fragilisée par la construction de deux chapelles commandées en 1665 par Colbert. L'église Saint-Eustache change encore d'aspect à partir de 1754 sous l'influence de Jean Hardouin-Mansart de Jouy et Moreau.

 


Eglise Saint-Etienne-du-Mont - 5ème arrondissement (Gothique flamboyant et renaissance)

 

Période de construction

1494 - 1624

Auteur(s) - Architecte(s)
Pape Honorius III Etienne Viguier

Arrondissement

5ème

Détail(s)

Eglise avec le seul jubé de tout Paris, bâti vers 1530-1535 ; nef d'époque Renaissance voutée en 1584 ; choeur en gothique flamboyant achevé en 1537 ; le plus ancien buffet de grands orgues de Paris du facteur Pierre Pescheur datant de 1636 ; Le martyre de Saint-Etienne par Gabriel-Jules Thomas de 1863 sur le fronton de la grande porte de l'église ; Mise au tombeau du XVIème siècle ; chair en bois sculpté de Claude Lestocard de 1651 orné des statues des vertus ; Châsse de Sainte-Geneviève ; Tombeau de Blaise Pascal.

L'église Saint-Étienne-du-Mont est une église située à proximité du lycée Henri-IV et du Panthéon, sur la montagne Sainte-Geneviève. L'église Saint-Étienne-du-Mont tire son origine de l'abbaye Sainte-Geneviève, où la sainte éponyme avait été inhumée au VIe siècle. En 1222, le pape Honorius III autorise la fondation d'une église autonome, qui est consacrée cette fois à Saint Étienne, alors Saint patron de la cathédrale Saint-Étienne de Paris, l'ancienne cathédrale de Paris qui se trouvait à l'emplacement de Notre-Dame.

L'édifice étant très vite débordé par la population nombreuse du territoire, une reconstruction complète s'envisage au XVème siècle. En 1492, les moines génovéfains font don d'une partie de leurs terres pour la construction de la nouvelle église. Celle-ci se déroule en plusieurs étapes, donnant au bâtiment actuel un aspect composite. L'église est dédiée le 25 février 1626 par Jean-François de Gondi, premier archevêque de Paris, oncle du cardinal de Retz.

En 1833, Frédéric Ozanam, paroissien de Saint-Étienne, fonde avec des amis la Société de Saint-Vincent-de-Paul (événement mentionné, près de la Chapelle de la Vierge dans l'église Saint-Eustache du Ier arrondissement fortement marquée par le séjour de Sain-Vincent-de-Paul dans sa paroisse au début du XVIIème siècle).

L'église Saint-Étienne se caractérise par une architecture particulière, entre les derniers feux du Gothique, sous sa forme dernière, le flamboyant, et la Renaissance influencée par l'Antiquité. Sa structure générale est celle d'une église basilicale longue de 69 mètres et large de 25,5 mètres : le transept n'est pas saillant à l'extérieur, les bas-côtés sont très hauts. L'église possède la particularité d'avoir un axe courbe, de la nef au transept.

 


Eglise Saint-Germain-l'Auxerrois - Ier arrondissement (Gothique, Roman et Baroque)

 

Période de construction

XIIème siècle - XVème siècle (pour l'église actuelle)

Auteur(s) - Architecte(s)
Claude Bacarit Jean-Baptiste-Antoine Lassus Victor Baltard

Arrondissement

Ier

Détail(s)

80 m de long et 40 m de large au transept ; Nef haute de presque 20 m ; porche à cinq baies de style gothique flamboyant construit en 1435-1439 par Jean Gaussel ; portail de l'entrée principale avec groupes de statues d'origine du XIIIème siècle ; Cloche "Marie" datant de 1527 ; Banc d'oeuvre surmonté d'un dais destiné à Louis XIV et à la famille royale sculpté par Mercier en 1682-1684 d'après les dessins de Perrault et de Lebrun ; Retable du XVIème siècle ; Statues funéraires de la famille d'Aligre ; Mariage de Molière, le 20 février 1662 ; première communion du futur Louis XVII ; Mariage de Jean-Philippe Rameau, le 25 février 1726

Comme beaucoup d'églises parisiennes, l'église St-Germain-l'Auxerrois actuelle trouve ses origines dans l'édification de précédents lieux de culte qui disparurent. Par ailleurs, particularité de cette église, contrairement à beaucoup d'églises parisiennes, on ignore avec précision ses auteurs et architectes. On en repère juste quelques-uns par périodes. Cette église qui se trouve sur le côté sud-est de la place du Louvre, à proximité de la mairie du Ier arrondissement de Paris, est nommée en l'honneur de l'évêque Germain d'Auxerre et elle est l'une des quatre églises marquant les points cardinaux de Paris en 581.

Cette première église fut détruite lors du siège de Paris par les Vikings en 885-886, puis fut rebâtie au XIème siècle sous Robert II le Pieux. Il ne reste aucune trace visible de cette période : le portail principal tombant en ruine, l'église fut à nouveau reconstruite fin du XIIIème siècle.

C'est alors qu'apparaît la première appellation « Saint-Germain-l'Auxerrois ».

La tour romane est la partie la plus ancienne de l'église actuelle (XIIème siècle).

Au XIIIème siècle sont édifiés le portail occidental, le choeur et la chapelle de la Vierge. Au XIVème, Saint-Germain-l'Auxerrois devient l'église attitrée de la famille royale au moment où les Valois s'installent à nouveau au Louvre. Paroisse des rois de France en raison de sa proximité avec le palais, l'église est l'une des plus anciennes de Paris.

L'église est associée au tragique épisode de la Saint-Barthélemy. Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, son tocsin est réputé avoir sonné l'alarme dans la ville et déclenché le massacre des civils protestants. Le Jubé dessiné par Pierre Lescot et sculpté par Jean Goujon au XVIème siècle est détruit à l'occasion de la réunion du chapitre de Saint-Germain-l'Auxerrois à celui de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1745. Sous la Terreur, Saint-Germain est vidée de son contenu et convertie en magasin de fourrage, en imprimerie, en poste de police, en fabrique de salpêtre. En 1795, le culte théophilanthropique y est célébré.

L'église retrouve sa vocation catholique en 1802.

Dès le Premier Empire, l'église est menacée plusieurs fois de démolition. La première tentative visait à dégager la colonnade du Louvre par une vaste place au milieu de laquelle le pont Neuf aboutirait. Ce projet, abandonné à la seconde Restauration (1830), trouve sa seconde menace de démolition dans la dévastation de l'église par des émeutiers favorables à la monarchie de Juillet. À la suite des importantes dégradations, l'édifice est fermé et sa destruction à nouveau envisagée. Pour le protéger, le maire de l'arrondissement fait inscrire sur la façade de l'église « Mairie du 4ème arrondissement ». Le monument ne sera rendu au culte catholique que plus de six années plus tard, le 13 mai 1837. La troisième menace arrive au Second Empire quand le ministre d'état et de la maison de l'empereur, Achille Fould le suggère au Baron Haussmann. Ce dernier refuse sa démolition car en tant que protestant, le baron ne veut pas qu'on lui reproche d'avoir ordonné la démolition d'un bâtiment aussi symbolique dans lequel avait été donné le signal du massacre de la Saint-Barthélémy. De ce refus naît le projet de l'édification de l'actuelle mairie du Ier arrondissement en symétrie par rapport à l'église sous les mains de l'architecte Jacques Hittorff. Entre la mairie et l'église, Théodore Ballu édifie entre 1858 et 1863 un ensemble architectural composé d'un campanile (ou beffroi) de style gothique flamboyant relié de part et d'autre aux deux édifices par deux portes du même style donnant accès à un square séparant les deux monuments.

La Société de Saint-Jean pour le développement de l'art chrétien, fondée en 1839 par Henri Lacordaire, y dit la messe et s'y réunit chaque troisième vendredi du mois ; et la messe selon le voeu de Adolphe Léon Willette pour les artistes qui mourront dans l'année y est dite le Mercredi des Cendres.

 


Style Baroque
Eglise Saint-Sulpice - 6ème arrondissement (Sulpicien - Baroque)

Période de construction

1646 - 1870

Auteur(s) - Architecte(s)
Christophe Gamard Louis Le Vau Daniel Gittard Gilles-Marie Oppenord Servandoni Oudot de Maclaurin Jean-François-Thérèse Chalgrin

Arrondissement

6ème - Quartier de l'Odéon

Détail(s)

120 mètres de longueur, 57 mètres de largeur, 30 mètres de hauteur sous la voûte centrale ; c'est après la cathédrale Notre-Dame de Paris, la plus grande église de Paris. Vierge à l'enfant écrasant le serpent de Jean-Baptiste Pigalle. Deux bénitiers de Jean-Baptiste Pigalle. Peintures d'Auguste Vinchon. Chapelle des Saint-Anges
d'Eugène Delacroix. Troisième plus grand orgue de France construit par François-Henri Clicquot entre 1776 et 1781. Chaire exécutée en 1788 d'après les dessins de Charles de Waill. Un système de cinq cloches formant une des plus importantes sonneries de Paris. L'église a servi de cadre aux funérailles religieuses d'Albert Jacquard le 19 septembre 2013, de Sylvie Joly le 9 septembre 2015 et de Michel Delpech le 8 janvier 2016.

La date de la construction de la première église à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Sulpice n'est pas établie avec certitude. A l'origine, la paroisse de Saint-Sulpice était confondue avec le domaine de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. Elle est dédiée à Sulpice le Pieux, archevêque de Bourges dès le VIIème siècle. Les travaux d'établissement de la nouvelle église sont confiés en 1645 à l'architecte Christophe Gamard, voyer de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.

Le 28 août 1645, Christophe Gamard traça les fondations du choeur de la nouvelle église dans le cimetière, à peu près 26 mètres derrière l'ancienne église. Le 20 février 1646, la reine Anne d'Autriche, suivie de la princesse de Condé, pose la première pierre. Christophe Gamard meurt en 1649. Un nouveau plan de l'église est proposé en 1655 par Louis Le Vau, qui ne sera pas retenu. En 1660, Daniel Gittard, architecte du Grand Condé, donne un plan de l'église synthétisant les plans de Gamard et de Le Vau, qui servira pour toute la construction de la nouvelle église à l'exception du massif antérieur.

Après la bénédiction de la chapelle de la Vierge le 7 avril 1667, la liaison du choeur de la nouvelle église à la nef de l'ancienne église achevée en 1673, la bénédiction de ce premier ensemble par l'archevêque de Paris, François Harlay de Champvallon, le 20 décembre 1673, le commencement des fondations des piliers de la croisée, puis en 1676, ceux du transept du côté du presbytère, les travaux s'interrompent en 1678 à cause de l'endettement de la Fabrique.

Daniel Gittard meurt en 1686.

Les travaux ne reprennent qu'en 1719 avec le nouveau curé de Saint-Sulpice, Jean-Baptiste Languet de Gergy. Il a fait appel à la générosité des paroissiens. Il engagea son directeur des bâtiments Gilles-Marie Oppenord pour édifier la nef et le transept. Le bras sud du transept est construit en 1719 et 1723 avec la nef achevée en 1736. Suite à son erreur concernant le poids excessif de l'édification d'une tour-clocher au-dessus de la voûte de la croisée, Gilles-Marie Oppenord est déchargé de la direction des travaux en 1730.

La suite des travaux est entreprise par Servandoni qui remporte le concours de la construction de la façade inachevée d'un style classique en 1732. Le 29 juin 1745, l'église est considérée suffisamment close pour être consacrée. Par la suite, Servandoni n'a pas eu le temps de terminer ses travaux. Oudot de Maclaurin devient architecte de l'église Saint-Sulpice en 1765, un an avant la mort de Servandoni. Il poursuit la construction des tours de la façade en s'inspirant des premiers plans de Servandoni qui prévoyaient deux tours semblables de deux étages surmontées d'un grand amortissement portant une statue de grande taille. La fabrique de l'église n'étant pas été satisfaite du résultat, Oudot de Maclaurin doit se retirer en 1772. Jean-François-Thérèse Chalgrin reprend la direction des travaux et habille la Tour Nord en 1777 de colonnes et de statues réalisées par Louis Boizot, pour l'accorder stylistiquement avec les deux ordres inférieurs de la façade, permettant d'achever le clocher au riche programme iconographique et d'y placer l'un des plus grands beffrois de la capitale.

Il construit également la balustrade actuelle à la place du fronton entre 1777 et 1780.

En 1838 se pose la question de l'achèvement des tours. Faut-il terminer la tour sud suivant les plans de Servandoni et Maclaurin ou suivant les plans de Chalgrin ? C'est finalement à partir des plans des deux premiers que le Conseil des bâtiments civils décide d'achever la tour sud, par respect pour leur oeuvre. Après 225 ans de travaux, l'église est enfin achevée en 1870.

L'église Saint-Sulpice se distingue par le fait que le transept de l'église abrite un gnomon, outil de mesure utilisé en astronomie qui permet de déterminer précisément la position du Soleil, et donc une période de l'année. Le dispositif fut installé à la demande du curé du lieu, désireux de fixer précisément la date de l'équinoxe de mars, et par conséquent celle de Pâques, date clef du calendrier chrétien. Il a été installé au XVIIIème siècle par les savants de l'Observatoire de Paris.


Style Gothique (Classique, Néo, Flamboyant, Finissant, Primitif, Rayonnant)
Eglise Saint-Séverin - 5ème arrondissement (Gothique Flamboyant)

Période de construction

XIIIème - XVème siècle

Auteur(s) - Architecte(s)
---

Arrondissement

5ème - Quartier Latin

Détail(s)

Plus ancienne cloche de Paris fondue en 1412 ; Chapelles absidiales (XVème) ; Tombe d'Isaac Coustin, chevalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1655) ; Buffet d'orgue (1745) ; Pentures en fer forgé du portail Saint-Martin et de la porte latérale droite donnant accès au jardin de l'ancien cimetière réalisées par le ferronnier d'art Pierre Boulanger ; Vitraux non figuratifs réalisés par Jean Bazaine ; dix doubles travées de piliers originaux en forme de palmier, dont un avec une colonne torsadée.

Visitée et photographiée plusieurs fois, de nuit comme de jour, principalement au cours de l'hiver, fin 2014. Connue des habitués pour être le siège avec sa chapelle du Saint-Sacrement, son presbytère, son cloître et son jardin classé, des rencontres mensuelles des missionnaires d'Anuncio.

Les origines de cette église remontent au VIème siècle, époque où un ermite, Séverin, avait l'habitude de prier dans un petit oratoire rudimentaire.

A la mort de Séverin, une première basilique est érigée. A la destruction de cette basilique au XIème siécle par les Vikings s'ensuivra les débuts de la construction de l'église actuelle à partir du XIIIème siècle, en plusieurs phases jusqu'au XVème siècle. La chapelle du Saint-Sacrement (lieu préféré des messes d'Anuncio) apparaîtra plus tard, au cours du XVIIème siècle, après acquisition du jardin.

Cette église atypique fut par ailleurs le lieu de mariage d'un couple également atypique, François Mitterrand et Danielle Gouze, le 28 octobre 1944.

L'église présente six particularités majeures faisant tout son charme :

  • Une nef haute de 17 m, de style gothique flamboyant, ornée de vitraux du XIXe siècle
  • Des collatéraux doublés, environnés d'un centre de chapelles absidiales, disposition qui donne une grandeur étonnante à tout l'édifice
  • Un déambulatoire doublé
  • Pas de transepts
  • La forme d'un parallélogramme terminé par une abside demi-circulaire
  • De grands orgues inaugurés par son titulaire Michel Chapuis en 1963


Eglise Saint-Germain-des-Prés - 6ème arrondissement (Préroman, roman, gothique, classique)

 

Période de construction

558 - 1792

Auteur(s) - Architecte(s)
Saint-Germain de Paris Chilpéric Ier Abbé Morard Alexandre III Etienne-Hippolyte Godde Victor Baltard

Arrondissement

6ème

Détail(s)

Tombes de plusieurs membres de la famille royale des Mérovingiens de Paris (Clipéric Ier, Frédégonde, Clotaire II, Childéric II, Bilichilde) ; le corps de Saint-Germain derrière l'autel principal ; Monument funéraire en marbre de Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne et abbé commendataire de l'abbaye, oeuvre des frères Gaspard et Balthazar Marsy (1672).

Quand j'ai visité cette église en mai 2016, elle était encore partiellement en rénovation. Je ne pouvais explorer que 60% de sa surface globale. L'accès au choeur et à l'autel était impossible, tout autant que ces curiosités collatérales.

L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes et au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique.

Cette église est en vérité une infime partie d'un vaste ensemble plus grand dont certaines parties ont aujourd'hui en grande partie disparues. Il s'agit à l'origine d'une Abbaye bénédictine, fondée au milieu du VIe siècle par le roi mérovingien Childebert Ier et l'évêque de Paris, Saint-Germain. Elle est consacrée le 23 avril 558 à la Sainte Croix et à Saint Vincent de Saragosse.

Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis. L'église est rebâtie par l'abbé Morard à partir de la fin du Xe siècle après que celle-ci ait subie plusieurs siéges des Normands (dès 845 puis en 856) ainsi qu'un très important incendie en 861, sans compter ensuite le siège de Paris (885-887) durant lequel les bâtiments sont pillés, saccagés, puis brûlés, marquant la destruction de l'oeuvre de Childebert.

Le choeur actuel est construit au milieu du XIIe siècle dans le style gothique primitif et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. Bien que sa période de construction soit très large et qu'elle soit constituée de quatre styles (préroman, roman, gothique et classique), je classe cette église parmi les gothiques car il s'agit de l'un des premiers édifices gothiques contribuant à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique.

La peste sévit à Paris en 1561, le roi Charles IX, sa mère Catherine de Médicis et la cour trouvèrent refuge en l'abbaye. Henri IV s'empara à deux reprises de l'abbaye pour en faire son observatoire sur Paris en 1590, l'abbé faisant partie de ceux qui aidèrent à la conversion du futur roi. À partir de 1631, l'abbaye devient l'un des principaux centres intellectuels de France (date à laquelle la congrégation de Saint-Maur fait de Saint-Germain-des-Prés son abbaye-mère). A la mort de Henri III de Thiard, cardinal de Bissy, évêque de Meaux, en 1737, l'abbaye et tous les biens en dépendant se trouvaient dans un bien triste état. En 1771, Louis XV, suivant son droit de régale, décida de ne pas nommer de nouvel abbé. Il se réserva les revenus de l'abbaye et confia la gestion de ses biens à son administration des Économats. La situation perdurera jusqu'à la Révolution, la monarchie souhaitant profiter de ses revenus en cette période de difficultés budgétaires.

La Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes et pour Saint-Germain-des-Prés, sa fin survient le 13 février 1792. Les précieux manuscrits de la bibliothèque de l'abbaye de la congrégation de Saint-Maur sont dispersés. La plupart des tombeaux mérovingiens sont détruits ainsi que le baldaquin du maître-autel (conçu par Oppenordt en 1704) et la grande châsse-reliquaire en vermeil de Saint Germain de 1408 est fondue. Le culte n'y sera rétabli que le 29 avril 1803. Entre 1821 et 1854, l'église mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard.

Parmi les pièces les plus récentes que l'on peut découvrir dans l'église, il y a désormais la statue de Saint Jean-Paul II.

 


Style Moderne (Art déco, Contemporain, etc...)
Bientôt...


Style Classique (Néo-, Néo-antique)
Bientôt...


Style Roman (Néo-, Gréco-Romain)
Bientôt...


Style Byzantin (Néo- et Byzantino-Russe)
Eglise Sainte-Odile de Paris - 17ème arrondissement (Néo-Byzantin)

Période de construction

1935 - 1946 (MH depuis mai 2001)

Auteur(s) - Architecte(s)

C.Verdier - Mgr E. Loutil - J. Barbier

Arrondissement

17ème

Détail(s)

Autel du mosaïste Auguste Laboure ; sculpture du tympan et des chapiteaux de Anne-Marie Roux-Colas ; retable de l'émailleur Robert Barriot ; trois verrières monumentales représentant sainte Odile et les saints de France du verrier François Décorchemont ; autel majeur en verre éclaté, mosaïques et émaux de Labouret-Chauvière (1871-1964)

Visitée en 2015, elle fut la première église de Paris photographiée avec mon compact télémétrique FUJIFILM X100T. D'intérieur assez sombre, les progrès du numérique dans les très hauts ISO ne furent pas un luxe et il n'est pas sûr que mon précédent compact, le NIKON P7100, aurait pu permettre ce travail. Je fus déçu, pour une église néo-byzantique, de la sobriété intérieure de l'édifice (absence de grandes mosaïques comme dans la Basilique d'Albert (80) ou comme dans celle de Sainte-Thérèse de Lizieux (14)) mais peut-être, cela vient-il à juste titre de la désignation même de l'édifice : Église plutôt que Basilique.

Toutefois, fidèle à son style architectural dont s'inspira son architecte Jacques Barge (1904 - 1979), l'édifice est couvert de trois coupoles surbaissées et dominé par un très atypique clocher de 72 mètres de haut, record de hauteur des clochers parisiens, abritant le seul carillon à poing manuel de Paris soit un carillon de 26 cloches dont trois de volée, toutes réalisées en 1941 par la fonderie Paccard.

L'église fut construite, grâce à l'oeuvre des Chantiers du Cardinal du Cardinal Verdier. Les fonds furent intégralement fournis par les paroissiens et notamment par Mgr Edmond Loutil (1863 - 1958), alors curé de la paroisse Saint-François-de-Sales, et connu comme journaliste, chroniqueur au journal « La Croix ».

Du fait que sa mère soit originaire d'Alsace, Mgr Edmond Loutil dédia l'église à Sainte-Odile, sainte patronne de cette région. Raison expliquant également le revêtement du soubassement de l'édifice de briques en grès rosé de Saverne, la pierre de la cathédrale de Strasbourg.

Elle fut bénie le 17 novembre 1946 par le Cardinal Suhard et consacrée le 18 novembre 1956.

En 2008, elle bénéficia d'une restauration importante.



Liste de toutes les églises à découvrir sur Paris
Ce tableau récapitulatif des églises de Paris a été établi par moi-même en faisant le tour d'un grand nombre de Paroisses. Je n'oserais point m'engager sur son exhaustivité tant le choix architectural sur Paris est vaste et riche ; Il s'agit dans tous les cas d'un panel déjà fort large pour qui souhaite étudier l'architecture...
Nom de l'édifice Arr. Horaires d'ouverture

Style architectural
Eglise Saint-Roch 1 Eglise ouverte de 8 heures à 19 heures ; lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h 30 - 14 h 30 à 18 h 30. Baroque
Eglise St-Eustache 1 lundi au vendredi : 9h30 - 19h ; samedi : 10h-19h ; dimanche : 9h à 19h - Auditions d'orgue chaque dimanche de 17h30 à 18h Gothique et renaissance
Eglise St-Leu-St-Gilles 1 Lundi au samedi : 12h-19h30 ; Dimanche : 9h-12h Gothique
Basilique Notre-Dame des Victoires 2 07h30 à 19h30 tous les jours Baroque
Eglise Sainte-Elisabeth de Hongrie 3

De 9 h à 19 h 30 : lundi au samedi

De 9 h à 12 h 30 : dimanche

Baroque
Eglise St-Denys du St-Sacrement 3

Hiver : Lundi-vendredi : 9h30-12h - 14h-19h

Samedi : 9h30-12h

Néo-classique
Eglise St-Merri 3 Accueil dans l'église :
tous les jours de 15h à 19 h, sauf le dimanche.
Gothique flamboyant
Eglise St-Nicolas Des Champs 3 lundi au vendredi : 7h45 ; samedi : 10h30-13h - 16h-19h30 ; dimanche : 9h45-12h30 - 16h-18h30 Gothique flamboyant
Cathédrale Notre-Dame de Paris 4 La cathédrale est ouverte tous les jours de l'année de 8h00 à 18h45 (19h15 le samedi et le dimanche). Gothique classique
Eglise Notre-Dame des Blancs Manteaux 4 Du mardi au samedi inclus de 10h00 à 12h00 - 16h30 à 19h00 - L'église est fermée le dimanche aprés-midi ?
Eglise St-Gervais-St-Protais 4 Chaque jour : 7h30 (8h30 samedi et dimanche)-12h30 ; 13h00-17h30 ; Nuit du jeudi au vendredi Gothique flamboyant et classicisme pour la façade
Eglise St-Louis-en-L'île 4 du lundi au samedi :
9h30 à 13h00 - 14h00 à 19h30 - Le dimanche :
9h00 à 13h00 - 14h00 à 19h00
Gothique finissant
Eglise St-Paul St-Louis 4 l'église est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 8h à 19h30 et le dimanche de 9h à 20h Classique - *Horloge ancienne style Rouen - Coupole style sacré-coeur
Tour St-Jacques 4 ? Gothique flamboyant
Temple St-Marie (dit du Marais) 4 ? Baroque - Protestant réformé
Eglise St-Etienne du Mont 5 lundi : fermée - du mar. au ven. : de 8h45 à 19h45 - samedi : 8h45-12h et 14h-19h45 - dimanche : 8h45-12h15 et 14h-19h45 Gothique flamboyant et Renaissance - *grandiose avec le seul jubé de Paris
Eglise St-Jacques du Haut-Pas 5 Pendant la période scolaire : lundi au samedi de 9h30 à 12h30 - 14h30 à 19h30 - le dimanche de 9h30 à 12h30 ; Pendant les petites vacances scolaires : lundi au samedi de 9h30 à 12h45 - dimanche de 9h30 à 12h30 et pour la messe de 19h00 ; Pendant les vacances d'été (juillet et aoùt) : mardi au vendredi de 9h30 à 13h00 - samedi de 15h à 19h30 - dimanche de 10h30 à 12h30 ?
Eglise St-Julien Le Pauvre 5 ? Gothique de transition - Grec-catholique melkite
Eglise St-Médard 5 Du mardi au samedi : de 8h à 12h30 - 14h30 à 19h30 ; Dimanche : de 8h30 à 12h30 - 16h à 20h30 Gothique flamboyant
Eglise St-Nicolas du Chardonnet 5 Lundi au samedi : (9h - 12h45) - (14h30 - 19h30) Classique - Catholique traditionnaliste
Eglise St-Severin 5 lundi au samedi : 11h - 19h30 ; dimanche : 9h - 20h30 - Chapelle Mansart : lundi, mardi, jeudi, vendredi : à partir de 7h30 Gothique flamboyant - *bijou avec colonnes torsadées et superbe nef
Eglise Notre-Dame des Champs 6 Lundi au Vendredi : 8h15 à 13h - 14h30 à 19h15 ; Samedi : 8h15 à 19h45 ; Dimanche : 8h30 à 13h - 15h à 20h30 Romane
Abbaye St-Germain des Près 6 Vendredi : 10h30 à 12h - 14h30 à 18h45 ; Samedi : 10h30 à 13h *Dalle funéraire de René Descartes dans la chapelle St-Benoît
Eglise St-Sulpice 6 Tous les jours : 7h30 à 19h30 Jésuite et style Sulpicien
Cathédrale St-Vladimir-Le-Grand 6 ? Grecque-catholique ukrainienne

Chapelle des Lazaristes

(Chapelle Saint-Vincent de Paul)

6 ? 95 rue de Sèvres - *Gisant de cire de St-Vincent de Paul, reliques et vitraux sur la vie de St-Vincent de Paul
Basilique St-Clotilde 7 En semaine : de 9H à 19H30
Samedi et dimanche : de 10H à 20H
Néo-gothique
Eglise St-François Xavier 7 ? Renaissance italienne - *Très beau extérieurement et intérieurement
Eglise St-Pierre du Gros Caillou 7 du lundi au vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 18h. L'accueil est assuré par Laure Fonlladosa. Néo-classique
Eglise St-Thomas d'Aquin 7 de 8h30 à 19h Classique
Cathédrale St-Alexandre-Nevsky 8 mardi, vendredi et dimanche après midi de 15h à 17h. Orthodoxe russe - Byzantino-russe
Chapelle Notre-Dame de Consolation 8 lundi au vendredi de 10h00 à 13h00 ? ?
Eglise St-Augustin 8 ? Eclectique : Roman et byzantin
Eglise St-Philippe du Roule 8 lun.-mar., ven. 07:30 à 18:00 ; mer. 07:30 à 19:00 ; jeu. 07:30 à 19:30 ; sam. 09:00 à 12:30, 14:30 à 19:30 ; dim. 09:00 à 12:30, 16:00 à 19:30 Néo-classique
Eglise Ste-Marie Madeleine 8 Tous les jours de 9.30 heures à 19 heures Néo-classique antique - *Nef en coupoles
Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste de Paris 8

M. Krikor Tavitian
du lundi au samedi, de 9 h 30 à 18 heures

Le dimanche de 11 heures à 13 h 30

Apostolique arménien
Eglise Notre-Dame de Lorette 9 lundi : de 11h à 19h30 ; mardi au vendredi : de 7h30 à 19h30 ; samedi : de 9h00 à 12h et de 14h30 à 19h30 ; dimanche : de 9h00 à 12h30 et de 14h30 à 19h00 Néo-classique antique
Eglise Saint-Eugène-Sainte-Cécile 9 Le dimanche : 9h30 - 13h ; Le lundi : 18h30 - 20h ; Le mardi : 10h - 13h15 et 18h30 - 20h ; Le mercredi : 9h45 -13h15 et 14h30 - 20h ; Le jeudi : 10h - 20h ; Le vendredi : 10h - 20h ; Le samedi : 9h30 - 10h30 Néo-gothique métallique
Eglise Ste-Trinité 9 Semaine : 7h15 - 20h00 ; week-end : 9h00 - 20h30 Néo-classique
Eglise St Joseph Artisan 10 du lundi au samedi de 8h à 19h ; le dimanche de 9h à 18h Néogothique
Eglise St-Laurent 10 Lundi : de 8h30 à 19h15 ; Mardi et jeudi : de 7h15 à 20h ; Mercredi : de 7h15 à 22h ; Vendredi : de 7h15 à 19h15 ; Samedi : de 10h à 13h et de 16h30 à 19h ; Dimanche : de 8h30 à 20h Gothique
Eglise St-Martin-des-Champs 10 Dimanche : de 9h00 à 12h30 ; Lundi : de 14h30 à 19h30 ; Du mardi au vendredi : de 8h00 à 19h30 ; Samedi : de 8h00 à 12h00 et de 16h30 à 19h30 ?
Eglise St-Vincent de Paul 10 lundi : 14h - 19h ; mardi au samedi : 8h - 12h et 14h-19h00 (19h30 le samedi) ; dimanche : 9h30 - 12h et 16h30 - 19h30 Néoclassique antique
Eglise du Bon Pasteur 11 ? Moderne, rien d'intéressant
Eglise St-Amboise 11 Lundi : 8h30-12h30 - 15h-19h30 ; Mardi au vendredi : 7h20-12h30 - 15h-19h30 ; Samedi : 8h30-12h30 - 15h-19h30 ; Dimanche : 8h30-12h30 - 15h-19h30 Eclectisme - mélange du néogothique, néoroman et néobyzantin
Basilique Notre-Dame du perpétuel secours 11 Lundi : 8h45-12h00 - 14h00-19h30 ; mardi au vendredi : 7h45 -12h00 - 14h00-19h30 ; samedi : 8h45-12h30 - 16h00-19h30 ; dimanche : 9h30-12h00 - 16h30-18h00 Néogothique
Eglise St-Joseph-des-Nations 11 lundi de 8h30 à 12h00 et de 17h00 à 19h45 ; mardi au samedi : 7h45 à 19h45 ; dimanche : 8h30 à 12h30 et de 17h30 à 19h45 Type d'architecture inconnue - *messe le 1er dimanche du mois à 12h30 en tamoul
Eglise Ste-Marguerite 11 en semaine : de 8h à 12h et de 14h à 19h30 ; le dimanche : de 9h30 à 12h30 Classicisme
Eglise Notre-Dame de la Nativité de Bercy 12 lundi au vendredi : 7h30 à 19h45.
samedi et dimanche : 9h00 à 20h00.
?
Eglise Saint-Antoine des Quinze-Vingt 12 du lundi au vendredi :
9h-12h et de 15h-18h30
le samedi : 10h00-12h00
et de 15h00-18h00
?
Eglise Notre-Dame de la Gare 13 Du lundi au samedi de 8h30 à 19h, dimanche de 8h30 à 12h Néoroman

Eglise Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles

(Ste-Anne de la Maison Blanche)

13 Tous les jours de 9h à 19h Romano-byzantin
Eglise St-Dominique 14 du mardi au samedi de 10 heures à 12 heures
de 14 h 30 à 16h30, (sauf vacances scolaires)
de 16 h 30 à 19 heures
Néo-byzantin *superbes peintures
Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc 14 ? Néo-gothique
Eglise St-Pierre de Montrouge 14 Le lundi de 14h à 19h30
Mardi au samedi : 7h30 à 19h30
Le dimanche de 8h30 à 20h00
Néoroman
Eglise St-Antoine de Padoue 15 Tous les jours (lundi
de 12h à 15h et dimanche de 12h30 à 17h)
Moderne
Eglise St-Christophe de Javel 15 Eglise
Lundi : 17h00 à 19h30.
Mardi au Dimanche : 8h00 à 19h30

Chapelle (entrée 28 rue de la Convention)
Lundi au dimanche : 8h00 à 19h30.
? - *Superbe intérieur avec peintures
Eglise St-Jean-Baptiste-de-La-Salle 15 Tous les jours de 7h15 à 19h15.
Le jeudi jusqu'à 22h.
Art déco
Contemporain
Eglise St-Jean-Baptiste de Grenelle 15 7h45 à 19h45 tous les jours Néo-roman et néo-gothique
Eglise St-Lambert de Vaugirard 15 du lundi au vendredi de 10h00 à 12h15 et de 14h30 à 18h30
- le samedi de 10h30 à 12h30 (et de 14h30 à 17h jusque fin octobre)
néo-gothique - *parvis de l'église utilisé pour le film de François Truffaut "La mariée était en noir"
Eglise St-Léon 15 tous les jours de 8h à 19h30 Art déco - *absolument magnifique
Eglise Notre-Dame D'Auteuil 16 Les dimanches et jours de fêtes : 8 h45 à 12h30 et 15h à 19h30
- En semaine : 8h30 à 12h et 14h à 19h.
- Le samedi : 9h à 12h et 14h30 à 19h30
Romano-byzantin - *Orgue de grande qualité
Eglise Notre-Dame de Grâce de Passy 16 ouvert du lundi au vendredi : 9h-12h et 14h30-18h15 Classicisme
Chapelle Notre-Dame du Saint-Sacrement 16 Le dimanche : de 12h30 à 18h30 ; En semaine : de 8h30 à 18h30 sauf durant les messes jusqu'à 21h30 mardi, jeudi et 1er vendredi du mois Classicisme
Eglise St-Honoré D'Eylau 16 66 bis avenue Raymond Poincaré

Dimanche : 8h - 19h30
En semaine : 7h30 - 19h30
Moderne
Eglise St-Jeanne de Chantal 16 le lundi, l'église est fermée - mardi au vendredi, de 8H à 20H - le samedi, de 9H à 20H30 - le dimanche, de 8H30 à 20H30 Moderne - *Jean-Marie Lustigier de 1969 à 1979
Eglise St-Pierre de Chaillot 16 Lundi au Vendredi de 07h30 à 13h00 et de 14h00 à 19h30 (20h00 le mercredi)
La chapelle de la Ste Famille reste ouverte de 07h30 à 19h00
Samedi : 09h00 à 13h00 et 15h00 à 20h00
Dimanche : 07h30 à 13h00 et 15h00 à 20h30
Gréco-romaine et roman
Eglise St-Ferdinand-des-Ternes 17 samedi et dimanche : 8h à 20h
lundi : 8h à 19h30
du mardi au jeudi : 7h30 à 19h30
vendredi : 7h30 à 21h
Néo-byzantin
Eglise St-Michel des Batignolles 17 Lundi : 16h30-19h ; Mardi : 8h-12h - 14h-19h ; Mercredi : 8h-12h - 14h-19h ; Jeudi : 8h-12h - 14h-19h ; Vendredi : 8h-12h - 14h-19h ; Samedi : 9h-12h - 14h-19h ; Dimanche et Fête religieuse : 8h -12h - 17h-19h30 ? - *Archange identique au Mont-St-Michel
Eglise St.François de Sales 17 ? ? - *Double église : Deux églises reliées par un couloir.
Eglise Ste-Marie des Batignolles 17 Du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 15h à 18h.
Le samedi de 10h à 12h.
Gréco-romaine
Eglise Saint-Odile de Paris 

17

?

Néo-Byzantin
Eglise Notre-Dame de Clignancourt 18 L'église est fermée le lundi matin - Sinon tous les jours de 9h00 à 12h30 et de 14h00* à 19h30 (*17h30 le dimanche). ?
Eglise St-Bernard de la Chapelle 18 Du mardi au vendredi de 14h30 à 19h00, le samedi de 11h à 12h et de 14h30 à 19h30, le dimanche de 9h à 12h. Gothique flamboyant
Eglise St-Denys de la Chapelle 18 Au 16, rue de la Chapelle : tous les jours de la semaine de 8h à 19h, samedi et dimanche de 9h à 19h. Gothique primitif
Eglise St-Jean de Montmartre 18 De 9h à 19h en semaine et le Dimanche de 9h30 à 18h (heure d'hiver) et à 19h (heure d'été) Néo-gothique - *intérieur très intéressant
Eglise St-Pierre de Montmartre 18 Ouverte tous les jours :
de 8.30 heures à 19.30 heures.
Roman et premier gothique - L'une des plus vieilles églises de Paris
Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre 18 de 9h à 19h (d'avril à octobre) et de 9h à 17h en hiver (horaires sous réserve.) ; nocturne jusqu'à 22h30 Eclectique (l'architecture romane et l'architecture byzantine)
Basilique Sainte-Jeanne D'Arc 18 ? Néoroman
Basilique Notre-Dame de Fatima (Eglise de Marie-Médiatrice-de-Toutes-les-Grâces) 19 ? Moderne
Eglise St Jean-Baptiste de Belleville 19 Tous les jours : de 8h à 19h30, sauf le lundi de 9h30 à 19h30. Selon les activités du soir, l'église peut être ouverte plus tard que 19h30.

Néogothique

*Formidable !

Eglise St-Georges de la Villette 19 ? ?
Eglise St-Jacques-St-Christophe de la Villette 19 ? Néoclassique - *Fonts baptismaux et nef
Eglise Notre-Dame de la Croix de Ménilmontant 20

Lundi au samedi : 7h à 19h30 ; Jeudi : 7h à 22h ;

Dimanche : 7h30 à 19h

Gothique et Roman - *Croisées d'ogives métalliques
Eglise Notre-Dame de Lourdes 20 ? Moderne
Eglise St-Germain de Charonne 20 Actuellement en travaux, église fermée Roman à Classique - *Vieille église comme St-Pierre de Montmartre
Eglise Saint-Pierre (Charenton) ---

Responsable : Monique Jourdan ; Horaires d'été (du 15 juillet au 1er septembre) - du lundi au vendredi de 17h à 18h - Samedi de 10h30 à 12h30. Fermée le 14 juillet. Horaires toute l'année : En semaine : de 10h à 12h et de 16h30 à 18h - Le samedi : de 10h30 à 12h30

Les mardi, jeudi et vendredi, l'accueil des visiteurs de l'après-midi est assurée par un prêtre.

? - *Superbe avec peintures
Eglise St-Pierre (Neuilly-sur-Seine) --- ? ? - *superbe


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