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Portfolio |
Périple
en Alsace et en Allemagne du 16 au 24 août 2013 |
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En août
2013, j'ai dédié une semaine de mes congés
d'été à l'exploration de l'Alsace et de
certains sites caractéristiques de l'Allemagne de l'Ouest.
Du 16 au 24 août, correctement équipé d'une
liste de matériel assez large, j'ai pu profiter pleinement
du périple :
- Mon appareil
photo compact Nikon COOLPIX P7100
- Mon camescope
HD SONY
- Ma longue-vue
- Trépied
photo
- Une télécommande
infrarouge pour poses longues
- Ma paire de
jumelles
- Des chaussures
de marche avec renforcement sécuritaire sur les orteils
- Tabouret pliable
portatif pour se reposer de temps en temps lors d'une longue
randonnée
- La tablette
NEXUS 7 avec sa puce GPS et mon forfait mobile international
qui me sauvera plusieurs fois la mise, lors de mes égarements
- Des cartes papier
IGN de la région
Treize sites
ont pu être atteints en bénéficiant d'une
météo bien ensoleillée tout le long de la
semaine, soit une couverture à 80% du programme initial
:
- Les ruines
du Loewenstein et du Fleckenstein (France)
- Base 901
de Drachenbronn-Birlenbach (France)
- Hunspach,
l'un des plus beaux villages de France
- Château
et église de Rastatt (Allemagne)
- Le Four
à Chaux de Lembach (ligne Maginot) - (France)
- Conseil
de l'Europe de Strasbourg (France)
- Château
du Haut-Koenigsbourg (France)
- Francfort,
capitale des Finances Européennes (Allemagne)
- Colmar
(France)
- Riquewihr,
l'un des plus beaux villages de France
- Eguisheim,
l'un des plus beaux villages de France
- Baden-Baden
(Allemagne)
- La Forêt
Noire et Triberg (Allemagne)
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Carte générale
du périple avec lieux/communes visité(e)s et dates |
Hébergement
du 16 au 24 août
2013 à Wingen
(Bas-Rhin) - 4 km environ de l'Allemagne |
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Mon hébergement
fut assuré par la chambre d'hôtes n°5291 détenue par la
famille BILLMANN à Wingen (Bas-Rhin).
Classée 4 épis et s'étendant sur pas moins
de 120 m2 (grand salon collectif compris), le confort est exemplaire.
Exploitant surtout cet hébergement comme base de repos
entre chaque exploration d'un jour à un autre, je n'ai
pas pris le temps d'exploiter les nombreux autres équipements
extérieurs du lieu : Piscine et mobilier de jardin. Chaque matin, avant de démarrer
mon programme du jour, celui-ci était rythmé par
la très aimable visite de la propriétaire pour
me servir un petit déjeuner très copieux et discuter
5 à 10 minutes.
Pour explorer
les Vosges du Nord ou aller s'égarer en Allemagne, le
positionnement idéal de cette chambre d'hôtes à
seulement 4 km de la frontière s'avérera un excellent
compromis en termes de distances pendant toute la durée
de mon séjour en Alsace. Depuis Wingen, se rendre en Allemagne
tout comme se rendre dans l'Alsace du Sud, dans le Haut-Rhin,
les kilométrages s'avèrent très proches. |
17 août 2013 - Forêt des Vosges du
Nord, ruines du Loewenstein et du Fleckenstein |
Mon premier jour
sur place sera naturellement tourné vers la découverte
des Vosges du Nord, massif montagneux du Nord-Est de la France,
situé aux confins de l'Alsace et de la Lorraine dont le
point culminant, le
Grand Wintersberg,
atteint les 581 mètres d'altitude. Ce massif est protégé
par un parc naturel régional depuis 1975. Le massif des
Vosges du Nord est formé principalement de grès de Buntsandstein (grès datant
de 245 à 230 millions d'années) dont la forme de
rochers ruiniformes et d'empilements ainsi que sa couleur rose
seront des caractéristiques mise à profit pour
la construction de nombreux châteaux au Moyen Age tels
que le
Loewenstein
et le
Fleckenstein,
les deux objectifs architecturaux atteints par ma randonnée
en pleine forêt vosgienne.
A en croire les
spécialistes, c'est précisément dans le
secteur de ces deux châteaux que l'on peut observer les
plus belles perspectives des Vosges du Nord. |
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Le Loewenstein se situe dans la commune
de Wingen, même commune où se situe mon hébergement.
Malgré son ultra-proximité théorique, il
faut compter toutefois pour s'y rendre depuis l'hébergement,
au moins 8 minutes de voiture afin de se garer dans la clairière
la plus proche (au delà de laquelle, il n'y a plus de
routes carrossables) puis finir le périple jusqu'au château
par une bonne heure de marche en pleine forêt. Il fait
l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis
décembre 1898.
Période
de construction |
XIIème
siècle - Fief impérial depuis 1283 |
Propriétaire
initial |
Seigneur
de Fleckenstein |
Localisation |
Wingen
(67 - Bas-Rhin) |
Il est un repaire
de brigands à la fin du XIVème siècle. Selon
la légende, les brigands seront traduits en justice et
condamnés à la potence par les troupes de l'évêque
de Strasbourg. Tous les trois, le maître, son fils et son
valet furent pendus ensemble... |
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Le Fleckenstein se situe dans la commune
de Lembach. Il fait l'objet d'un classement au titre des monuments
historiques depuis décembre 1898. L'objectif ne sera pas
atteint directement mais juste aperçu depuis le panoramique
du Loewenstein. Il fut érigé sur des pitons de
grès rose, caractéristique des Vosges du Nord.
Période
de construction |
XIIème
siècle (attesté en 1165) |
Propriétaire
initial |
Seigneur
de Fleckenstein (aux mains des barons de Fleckenstein jusqu'en
1720) |
Localisation |
Lembach
(67 - Bas-Rhin) |
Il faisait partie
d'une série de châteaux surveillant jadis la route
de liaison entre Bitche et Wissembourg. Il fut détruit
en 1689 par le général Melac, sous Louis XIV. Il
s'agit du château en ruine détenant le record de
visites en Alsace (70000 en 2010) après celui détenu
par l'indéboulonnable première place de la merveille
de restauration au début du XXème siècle
sous Guillaume II qu'est celui du Haut-Koenigsbourg. |
Le Loewenstein et le Fleckenstein sont deux châteaux parmi plus
de dix autres ruines intéressantes réparties sur
un même secteur d'environ 20 km de diamètre. Tous
ses châteaux, édifiés par les seigneurs du
Saint-Empire
romain germanique
(dont l'apogée en terme d'étendue des territoires
se situe entre 1148 et 1378), furent pour la plupart ruinés
lors de la guerre de Trente Ans entre 1618 et 1648. |
18 août 2013 - Base 901 de Brachenbronn-Birlenbach,
village d'Hunspach et Rastatt (Allemagne) |
Le 18 août
marque un hommage à un passé important pour moi
: Le service
militaire de mon père en 1968. La même journée est marquée
par la visite de l'un des plus beaux villages de France : Hunspach. Enfin, il s'agit de
mon premier pas de l'autre côté de la frontière
en Allemagne, à Rastatt. |
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La base dans
laquelle mon père effectua son service militaire, principalement
au cours de l'année 1968, est construite dans les locaux
souterrains reconvertis de l'ancien ouvrage du Hochwald, la plus puissante fortification de
la Ligne
Maginot
construite entre 1929 et 1935, comptant 19 blocs. Cet ensemble
puissant est unique en son genre avec ses nombreux fossés
et les casemates associées.
Cet ouvrage est
totalement fermé au public à l'exception du musée
Pierre JOST (installé dans le bloc 1) ouvert exclusivement
pendant les journées du patrimoine.
Période
initiale de construction |
1952
- 1957 |
Localisation |
Brachenbronn-Birlenbach
(67 - Bas-Rhin) |
Les études
de l'Armée de l'air ont lieu en 1946. La construction
de la base aérienne débute en 1952 et la salle
radar est inaugurée le 21 août 1957. En 1964, nouvelle
salle ultramoderne. En 1972, création du musée
Pierre JOST. En 2007, rénovation totale de la salle d'opérations
du centre de détection et de contrôle. |
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On notera sur l'aileron
de chasseur à réaction présent devant la
base ainsi que sur l'uniforme porté par mon père
en 1968, l'insigne caractéristique de la base 901. La
base 901 de Brachenbronn-Birlenbach est symbolisée par
un rapace posé au bout d'un poing cerclé (pouvoir
et maîtrise des airs). |
Depuis 1977, la
formation des fusiliers-commandos est installée dans cette
base. Jusqu'en 1999, elle assurait la formation militaire de
début des jeunes appelés. Depuis ces dernières
années, la base 901 de Brachenbronn-Birlenbach est sur
la liste des bases dont la fermeture définitive est projetée
pour 2014. |
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Hunspach est l'un des plus beaux
villages de France. Cette commune fait partie du Parc naturel
régional des Vosges du Nord.
Nombre
d'habitants |
671
habitants (en 2011) |
Superficie |
5,49
km2 |
Canton |
Soultz-sous-Forêts
Intercommunalité
du Pays de Wissembourg |
Maire |
Pierrot
Billmann |
La commune présente
une unité architecturale remarquablement conservée
avec des maisons toutes blanches et à colombages. L'église
d'Hunspach, construite en 1757 et inaugurée le 11 novembre
2007 suite à une rénovation récente, présente
à elle-seule des caractéristiques intéressantes
car réformée (protestante). |
L'intérieur
de l'église d'Hunspach s'impose par le buffet d'orgue
de Johann Carl Baumann de 1782 mais également par une
triple peinture installée dans le choeur, nommée
"Appel
à notre responsabilité" peinte par l'artiste protestant Claude Braun en 1996 dont l'art pictural
est également exposé dans d'autres églises
de la région (Billigheim, Niederbronn-Les-Bains,...).
Au total, Claude Braun a réalisé 11 oeuvres s'inscrivant
dans un ensemble nommé "Fresque de la Réconciliation".
Sur tout le long
du parcours, d'Hunspach à Rastatt, la météo
s'aggrave beaucoup et passe massivement à la pluie. J'avais
initialement pour objectif dans mes tablettes de découvrir
un petit peu la
Réserve Naturelle du Delta de la Sauer mais compte-tenu des
conditions, j'ai dû me rendre à l'évidence
que franchir pour la première fois la frontière
et poursuivre ma curiosité en Allemagne jusqu'à
Rastatt serait le choix le plus judicieux. |
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Rastatt fut la première
ville allemande à recevoir ma curiosité. Elle doit
son intérêt pour son organisation générale,
son château et son église.
Le château
renferme en son sein le Musée d'Histoire militaire, longtemps
menacé de disparition. On peut y trouver de superbes collections
d'uniformes et d'armes de toutes les époques. Je n'ai
pas eu l'occasion de le visiter de l'intérieur mais l'extérieur
même de ce château est très esthétique
avec une couleur orange hors du commun.
Ce château
est historiquement la résidence princière des comtes
de Bade.
Nombre
d'habitants |
47
603 habitants (en 2005) |
Superficie |
59,02
km2 |
Land/District |
Bade-Wurtemberg/Karlsruhe |
Bourgmestre |
Hans
Jürgen Pütsch |
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L'église
Baroque Saint-Alexandre datant du XVIIIème siècle
est magnifique à l'intérieur. Je dois mon privilège
d'avoir pu la visiter d'avoir débarqué à
l'intérieur en pleine messe. La discrétion de mon
appareil photo fut précieuse. Sitôt la messe finie,
la rigueur allemande s'impose, on nous invite à sortir
et ils ferment l'église. On ne trouve hélas pas
beaucoup de données sur Rastatt sur internet, ce qui est
frustrant pour les curieux.
Par observation
subjective tout à fait personnelle, l'esthétisme
du centre-ville de Rastatt m'a fait un peu penser à une
ville des Pays-Bas. |
19 août 2013 - Four à chaux de Lembach
(Ligne Maginot) |
La visite de
cet ouvrage majeur de la ligne Maginot fut un moment important
pour moi. Depuis de nombreuses années, j'espérais
pouvoir un jour m'organiser une plongée dans un tel ouvrage
pour y mieux comprendre la vie post-seconde guerre mondiale de
nos troupes françaises ainsi que toute l'histoire rattachée
à ces fortifications.
Il est constitué
de six blocs de combats (le bloc 1 fut détruit lors d'essais
allemands d'un gaz explosif) et deux blocs d'entrée. Il
couvre 26 hectares et pouvait abriter 580 hommes avec un roulement
toutes les deux semaines.
La forteresse
fut restaurée entre 1950 et 1960. Elle fut ouverte au
public en 1983. Cet ensemble constitué de 4,5 km de galeries
doit son nom de "Four à Chaux" à une
installation d'extraction de roche calcaire toute proche, qui
était brûlée par un four à chaux.
Nom valable uniquement en temps de paix, son nom codé
militaire étant A4.
Période
initiale de construction |
1930
- 1935 |
Localisation |
Lembach
(67 - Bas-Rhin) |
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La visite guidée
est impressionnante. Sous l'égide de l'association SILE,
on peut dorénavant découvrir le bloc 2 et tous
les casernements intérieurs (cuisine, salle de restauration,
dortoirs, douches, salle d'opération, lits des blessés...).
Certains détails de la vie courante sont à couper
le souffle. |
La visite du bloc
2 est l'occasion de comprendre le fonctionnement d'une batterie
de canons avec son dispositif de mise en batterie ou en mode
repos. Une caméra extérieure reliée à
un écran de contrôle permet d'observer en direct
la coiffe se relever pour dégager les canons ou au contraire
les masquer en mode repos. Le bloc 2 permet également
grâce à un guide franco-allemand particulièrement
charmant de comprendre le système de transport des munitions
de haut en bas, selon si elles sont chargés ou bien si
elles viennent d'être tirées. Les douilles des munitions
utilisées sont notamment éjectées automatiquement
via une vis sans fin. Si tout le monde s'organisait convenablement
dans la forteresse, il est à croire selon notre guide
qu'un seul bloc armé pouvait atteindre les 40 coups/min
! |
La particularité
majeure sinon unique de l'ouvrage du Four-à-Chaux de Lembach
réside dans son plan incliné entre la France et l'Allemagne. Ce dispositif
visait à améliorer sa protection et son accès,
l'entrée des munitions se situant 24 mètres plus
bas que l'entrée des troupes. On avait préféré
pour un côté pratique, dissocier munitions et troupes,
idéalement pour que les troupes puissent entrer au même
niveau que les blocs de combat. Cet écart entre les deux
entrées est rattrapé par ce plan incliné
souterrain dont l'illustration capturée dans l'ouvrage
lui-même permet d'en saisir toute la philosophie. |
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La visite se finit
par un musée dans lequel on peut observer toutes sortes
d'objets ou de projectiles, découverts lors des fouilles
et rénovations de l'ouvrage au cours des décennies
qui suivirent la seconde guerre mondiale et grâce également
à de très généreux donateurs. Une
très belle collection d'uniformes à voir également.
Illustrations sous verre par de nombreuses affiches d'époque
de la propagande militaire dans les années 40 tant en
Allemagne, en France qu'aux Etats-Unis. |
20 août 2013 - Château du Haut-Koenigsbourg
et conseil de l'Europe à Strasbourg |
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Le château
du Haut-Koenigsbourg
est une petite merveille architecturale alsacienne. Cette forteresse,
dans son état actuel, est le fruit d'une restauration
dans des temps records sous la direction de l'empereur et Roi
de Prusse Guillaume II d'Allemagne. On retrouve les premières
mentions historiques sur ce château en 1147.
Période
initiale de construction |
XIIème
siècle - XVIIème siècle |
Restauration |
1901
- 1908 |
Propriétaire
initial |
Frédéric
de Hohenstaufen dit Barberousse (1122-1190) |
Propriétaire
sous la restauration |
Friedrich
Wilhelm Viktor Albrecht dit Empereur et Roi de Prusse Guillaume
II (1859-1918) |
Localisation |
Orschwiller
(67 - Bas-Rhin) |
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Suite à
l'afaiblissement du clan des Hohenstaufen, les ducs de Lorraine
prennent possession du château. Jusqu'au XVème siècle,
il est notamment confié aux Hohenstein. Devenu repaire
de brigands comme ce fut le cas pour un certain nombre d'entre
eux, le château est incendié en 1462 par une coalition
des villes de Colmar, Strasbourg et Bâle, forte de 500
hommes et de pièces d'artillerie. A partir de 1479, le
château est peu à peu reconstruit par la famille
des Thierstein qui améliorent ses défenses en l'adaptant
à l'artillerie : le château est entouré d'un
premier mur de protection afin de gêner l'artillerie ennemie.
A partir de 1633,
la Guerre de Trente Ans ravage l'Alsace et énormément
de châteaux sont ruinés dont celui du Haut-Koenigsbourg.
Les suédois, forts de canons et de mortiers, prennent
le château au bout d'un siège de 52 jours. La forteresse
subit ensuite un incendie et celle-ci est alors laissée
à l'abandon pendant plusieurs siècles, jusqu'au
4 mai 1899. Ce jour-là, le château en ruine et les
terres sommitales l'entourant sont offerts à l'empereur
Guillaume II car depuis le traité de Francfort de 1871,
l'Alsace est redevenue Allemande. La restauration de l'ensemble
est alors dirigée dès 1900 par l'architecte et
archéologue Berlinois, Bobo Ebhardt (1865-1945). L'objectif de ce jeune
architecte de 35 ans est alors de le restaurer tel qu'il se présentait
autour de l'an 1500. L'inauguration a lieu le 13 mai 1908 mais
les finitions et achats de collections se pousuiveront jusqu'en
1918.
Pour le Kaiser,
ce château du Haut-Koenigsbourg se devait de marquer la
limite occidentale de son empire comme le château de Marienbourg
en marquait jadis la limite orientale car aujourd'hui situé
en Pologne. A l'issue de la première guerre mondiale,
ce château retombe en la possession de l'Etat français
dès 1919, suite à l'apllication de l'article 56
du traité de Versailles (restitution de l'Alsace-Lorraine).
Le blason de Guillaume II, toujours visible au sein du château,
reste l'un des derniers symboles en Alsace de la présence
allemande entre 1871 et 1918.
En 2007, la propriété
du château est transférée au conseil général
du Bas-Rhin. En 2011, la tempête Joachim fait subir des
dégâts importants, notamment à la toiture
du donjon. Du coup, dans certains angles photographiques, je
fus limité par les échafaudages disgracieux des
travaux de rénovation du donjon. |
La restauration
du château fera l'objet de bien des polémiques mais
tout le monde s'accorde à dire aujourd'hui que la restauration
de ce château, d'une très grande lisibilité,
reste l'une des exécutions la plus exacte possible des
plans généraux, de l'articulation des volumes et
de la fonction des détails.
Le château
s'impose par autant de zones et de détails imposants :
- L'entrée
- La porte principale
- La cour basse
- L'entrée
dans le logis et la porte des Lions
- La cour intérieur
et l'escalier hexagonal (photo à gauche ci-dessus)
- Un puits profond
de 62 mètres
- Un donjon carré
sur une base prééxistante de 17 m.
- La salle du
Kaiser (Salle d'honneur du château) dont la principale
décoration est une peinture d'aigle impérial au
plafond (photo centrale ci-dessus)
- La salle d'armes
(photo à droite ci-dessus)
- La chambre lorraine
avec un Graoully (dragon de folklore de Metz) et une tête
d'un sanglier abattu par l'empereur lui-même...Mais bien-sûr
!
- Le jardin supérieur
- Le grand bastion
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Dans
les salles à la restauration la plus aboutie, on notera
la présence de superbes écussons des armoiries
de l'empereur mais également les armes de Guillaume II
dans les vitraux... |
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Je suis arrivé
le soir, en pleine nuit, aux abords de Strasbourg, sur la route
du retour du château du Haut-Koenigsbourg. Du peu que j'ai
pu en apercevoir, la ville avec son architecture "très
parisienne", ne m'a pas emballé. Par contre, bien
que très peu porté sur le modernisme architectural,
je ne pouvais repartir sans au moins une photo du Palais de l'Europe
construit en 1977 dans lequel siège l'institution doyenne
de l'Europe, instituée le 5 mai 1949 par le traité
de Londres : Le
Conseil de l'Europe.
Nom |
Palais
de l'Europe |
Construction |
1976-1977 |
Architecte |
Henry
Bernard (1912-1994) |
Localisation |
Strasbourg
(67 - Bas-Rhin) |
Dans le cadre
de son objectif de promouvoir les droits de l'homme, il s'est
doté le 4 novembre 1950 de la Convention européenne
des droits de l'homme, entrant en vigueur en 1953. La Cour européenne
des droits de l'homme fut créée le 18 septembre
1959. |
21 août 2013 - Francfort - Frankfurt am Main
(Allemagne) |
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Francfort-sur-le-Main est la cinquième
ville d'Allemagne par sa population et la plus grande du Land de Hesse. Elle est également
la quatrième place financière et la troisième
ville d'affaires d'Europe. Ancienne capitale de l'ex-RFA (République
Fédérale d'Allemagne), elle est aussi la ville
la plus riche d'Allemagne. Sa première particularité
évidente tient dans le pourcentage de ses habitants à
être réellement de nationalité allemande
(seulement 1/3 !). Elle est considérée comme une
ville mondiale de premier plan grâce à ses volets
économiques, infrastructurels et culturels.
Nombre
d'habitants |
676
533 habitants (en 2011) |
Superficie |
248,31
km2 |
Land/District |
Hesse/Darmstadt |
Bourgmestre |
Peter
Feldmann (SPD) |
Distante de seulement
175 km de la frontière avec la France, 582 km avec Paris,
399 km de Bruxelles, elle occupe une place centrale en Europe. |
La ville se caractérise
par un nombre important de gratte-ciel, ainsi elle est, parfois
surnommée Mainhattan en référence
au Main (affluent du Rhin) qui la traverse dans le centre-ville
et au quartier de Manhattan à New York. Le siège
social de la banque culmine la ville à 259 mètres
(hors antenne). Francfort, divisée en 16 arrondissements,
possède également dans sa périphérie
directe extérieure son aéroport international se
plaçant comme le troisième d'Europe, derrière
celui de Paris-Charles-de-Gaulle et celui de Londres Heathrow.
Le centre-ville
de Francfort a conservé en sa très célèbre
place
du Römerberg
où se situe notamment l'hôtel de ville, malgré
l'attaque britannique du 22 mars 1944 qui détruira presque
la totalité du centre historique, tuant 1001 personnes,
un certain nombre de joyaux telle que sa cathédrale et
des tavernes typiques. Römerberg signifie le "mont
des Romains". Cette grande place occupe l'emplacement approximatif
de la ville romaine initiale, bâtie au cours du Ier siècle
(Apr.JC). |
Francfort est le
siège de la BCE (Banque Centrale Européenne). Elle
est également connue culturellement pour avoir vu naître
le 28 août 1749, le grand romancier, dramaturge, poète,
théoricien de l'art et homme d'Etat Allemand, passionné
par les sciences que fut Johann Wolfgang von Goethe. Après une recherche des plus
périlleuses en ville, je suis parvenu à localiser
et à m'attarder devant sa maison natale (photo ci-dessus,
la plus à droite). On peut apercevoir au-dessus de la
porte principale de la maison, deux lettres dorées enlacées
: G et H (signifiant Goethe-Haus). |
Architecturellement
parlant, Francfort n'est pas en reste avec ses nombreuses églises,
son protestantisme d'Etat et même ses autels en extérieur.
D'ailleurs, certains de ces autels ne sont pas sans rappeler
qu'il existe aussi des catholiques en Allemagne puisque la Sainte-Vierge
n'est pas reconnue par les protestants. Or, au détour
de l'unes de mes visites, il s'agit bien d'un autel d'une Sainte-Vierge
particulièrement adulée devant lequel j'ai pu m'attarder
le temps d'une photo (ci-dessous). Cet autel s'appelle "Marie
avec le croissant de Lune", à proximité immédiate
de l'église
protestante principale de Francfort, Saint-Catherine.
L'intérieur
de l'église Sainte-Catherine (images ci-dessus) est le
fruit d'une reconstruction entre 1950 et 1954, dix ans après
le bombardement qui la défigura. Il est de type gothique
tardif, les vitraux sont de Charles Crodel. Elle fut construite
initialement entre 1678 et 1681. Il existe plusieurs courants
dans le protestantisme, celle-ci est dominée, sans grande
surprise, par le courant du grand réformateur allemand,
Luther. Toutefois, je resta surpris sur la présence de
cette Sainte-Vierge et des recherches ultérieures me permit
de résoudre l'énigme. La ville de Francfort était
historiquement majoritairement protestante, mais à cause
de migrations des régions catholiques depuis le XIXème
siècle, aujourd'hui les catholiques sont de très
peu majoritaires dans la ville.
Avant le terrible
bombardement de 1944, l'église Saint-Catherine bénéficiait
d'une décoration très riche, au milieu de laquelle
: L'orgue. Le grand orgue initial datait de 1778. Cet instrument
était un orgue des facteurs allemands Stumm. C'était un instrument
célèbre sur lequel Mozart avait donné des
concerts en 1790 à l'occasion du couronnement de l'empereur
Leopold II. Après la malheureuse destruction de 1944,
un nouvel orgue fut construit par le facteur Walcker en 1954.
C'était un grand 4 claviers dont les jeux correspondaient
strictement à l'époque de la fameuse "Orgelbewegung".
Les problèmes de chauffage se révélèrent
nocifs pour cet instrument dont les anches étaient souvent
mal accordées. On décida de reconstruire un nouvel
orgue, plus classique.
Cet orgue, il
s'agit de l'actuel, un orgue Rieger de 1990 que l'on retrouve dans la photo centrale,
ci-dessus. |
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22 août 2013 - Colmar, Eguisheim et Riquewihr |
Colmar, Eguisheim
et Riquewihr
est le trio incontournable de la route des vins et de l'Alsace
typique comme on l'aime. Il s'agit de l'Alsace chaleureuse, en
opposition à l'Alsace beaucoup plus froide des Vosges
du Nord. Quiconque a visité ces trois villes gardera pour
toujours un souvenir radieux de cette région française
qui fut sous identité prussienne entre 1870 et 1918.
Le très
vieux Colmar
est ennivrant avec ses nombreuses rues médiévales,
sa plus grosse et très sombre église (anciennement
une collégiale, surnommée "Cathédrale
Saint-Martin"), sa maison Pfister (photo ci-contre), ses
devantures de bois peint.
Nombre
d'habitants |
67
615 habitants (en 2010) |
Superficie |
66,57
km2 |
Région/Département |
Alsace/Haut-Rhin |
Maire |
Gilbert
Meyer (UMP) depuis 1995 |
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Colmar, créée
en 1354, est une ancienne ville de la Décapole (ligue
de dix villes alsaciennes libres appartenant à l'ancien
Saint-Empire romain germanique).
La ville, promue
chef-lieu du Haut-Rhin en 1790, compte alors plus de 13 000
habitants. Etienne
Ignace Salomon en devient le premier maire.
Colmar est la
troisième plus grande ville d'Alsace, à 74 km de
Strasbourg, aux portes du massif des Vosges et à seulement
2h30 de route des Alpes.
La situation
de Colmar, au centre du vignoble alsacien et proche du piémont
vosgien, et son climat particulier propice à la culture
de la vigne, lui vaut le surnom de « capitale des vins
d'Alsace ». Au Moyen Âge, le vin alsacien était
déjà l'un des plus prisés d'Europe. La première
foire régionale des vins d'Alsace a lieu en 1948, ancêtre
de l'actuelle foire aux vins d'Alsace. Également dans
le domaine culturel, Colmar est la ville natale du créateur
de la statue de la Liberté à New York, Auguste
Bartholdi et de Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de
Hansi. |
Sa plus grosse
église, ancienne collégiale surnommée «
cathédrale Saint-Martin », est l'édifice
religieux le plus important de la ville de Colmar, en Alsace,
et l'une des plus grandes églises gothiques du Haut-Rhin.
Elle est édifiée entre 1235 et 1365. Elle est de
type gothique. La collégiale a abrité pendant de
nombreux siècles la fameuse Vierge au buisson de roses,
peinte en 1473 par Martin Schongauer, volée en 1972, puis
retrouvée en 1973 et installée à l'église
des Dominicains, où elle est maintenant conservée.
La sonnerie de la collégiale de Colmar est considérée
par les experts comme l'une des plus harmonieuses de France.
Colmar fut marquée
par la réforme protestante. Elle sera un foyer de propagande
luthérienne entre 1522 et 1525. Malgré le ralliement
de nombreuses villes, la Réforme ne parvient pas à
s'introduire à Colmar. En 1555, la paix d'Augsbourg rétablit
officiellement la coexistence du catholicisme et du luthéranisme
dans l'Empire. L'architecte strasbourgeois Daniel Specklin dote
la ville de nouvelles fortifications en 1580 et la guerre de
Trente Ans (1618 à 1648) prend fin à la signature
des traités de Westphalie. Ils consacrent la victoire
de la France et de la Suède sur l'Empire avec la récupération
des possessions des Habsbourg, notamment le grand ensemble qui
incluait les dix villes impériales de la Décapole.
L'Alsace est
particulièrement meurtrie lors de la guerre Franco-allemande
de 1870, de nombreux combats ont lieu. Le bombardement de Strasbourg
a notamment entraîné la destruction d'un manuscrit
du XIIe siècle, le Hortus deliciarum. Le français
est banni des textes officiel en 1883. Colmar reçoit la
visite officielle de l'Empereur de Prusse, Guillaume II, en 1908.
Le 2 février
1945, Colmar fut la dernière ville alsacienne à
être libérée de l'occupation nazie. |
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Poursuivant ma
route, j'atteint Eguisheim en fin d'après-midi.
Sans doute le lieu le plus apprécié des touristes
pour son commerce tourné presque intégralement
vers le vin et les produits locaux. J'ai eu l'occasion d'y manger
un véritable Bretzel (sorte de pain poché dans
une solution de soude (E 524), en forme de noeud ou de bras entrelacés
et recouvert d'éclats de gros sel, originaire d'Allemagne
du Sud et très répandu en Alsace). Le mot est issu
du latin, de braccellus, « bracelet ».
Nombre
d'habitants |
1683
habitants (en 2010) |
Superficie |
14,13
km2 |
Région/Département |
Alsace/Haut-Rhin |
Maire |
Claude
Centlivre (DVG) |
Malgré
sa petite taille, il convient de ne pas sous-estimer le rayonnement
culturel et historique de ce petit village alsacien de moins
de 2000 habitants. |
Eguisheim a été
classé "Village préféré des
Français" au cours de l'émission animée
par Stéphane Bern, diffusée sur France 2, le 4
juin 2013, un peu plus de deux mois avant mon passage. D'ailleurs,
la longue banderole installée à l'entrée
du village témoignait de la fierté du maire et
de ses habitants, vis à vis de ce succès.
Depuis 2003,
Eguisheim est classé parmi "Les Plus Beaux Villages
de France".
En 2006, le village
a gagné la médaille d'or de l'Entente florale,
le concours européen des villes et villages fleuris.
L'intérêt
de ce village est également son histoire. J'ai eu une
chance folle de pouvoir pénétrer dans la Chapelle
Saint-Léon IX pour en saisir toute la beauté de
l'intérieur (photo ci-dessus, à gauche) car je
fus invité très aimablement à peine 5 minutes
plus tard à en sortir car c'était l'heure de fermeture.
Eguisheim est le village natal supposé de Bruno d'Eguisheim-Dagsbourg,
fils de Hugues IV (comte d'Eguisheim), ancien évêque
de Toul, qui devint pape le 12 février 1049 sous le nom
de Léon IX. Léon IX fut surtout un pape voyageur,
oeuvrant pour la paix en Europe, jusqu'à sa mort le 19
avril 1054, après 5 ans et deux mois de pontificat. |
Le reste du village
est une succession de ruelles médiévales, vieilles
de nombreux siècles, parfaitement entretenues. On y trouve
de nombreux récoltants et c'est dans ce village que je
me suis laissé tenté par l'achat d'un lot de trois
bouteilles de grand cru local à la saveur inimitable.
Au XVe siècle, la plupart des cours européennes
du Nord de l'Europe achètent du vin d'Alsace. Celui d'Eguisheim
part de Colmar par l'Ill puis de Strasbourg par le Rhin. La qualité
du vin est telle qu'il supporte un transport en barrique de plusieurs
semaines et que des millésimes exceptionnels comme 1539
sont conservés pendant plusieurs décennies. |
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Riquewihr est atteint en début
de soirée, dans une nuit débutante.
Ses éclairages
nocturnes et son ambiance s'adaptent parfaitement à la
photo en longue pose.
Nombre
d'habitants |
1203
habitants (en 2010) |
Superficie |
17,04
km2 |
Région/Département |
Alsace/Haut-Rhin |
Maire |
Jean
Buttighoffer |
Ce village marque
l'ultime perfection dans le charme alsacien.
Riquewihr jouit
d'une grande célébrité, non seulement en
Alsace et en France, mais aussi en Europe. Riquewihr est une
cité médiévale située en plein coeur
du vignoble alsacien qui doit sa renommée à son
caractère pittoresque et à son remarquable patrimoine
architectural. Le village est situé sur la route des vins
d'Alsace, à 10 km au nord de Kaysersberg et 4 km
au sud de Hunawihr et de Ribeauvillé.
Ce village fut
hélas frappé en plein coeur d'un terrible incendie
qui ravaga plusieurs maisons à colombages classées
du XVIème siècle, au tout début du mois
de janvier 2014, à peine 4 mois après mon passage
enthousiaste pour le photographier. |
De ce fait, notamment
ma photographie ci-dessus à gauche, est aujourd'hui non
reproductible car elle compte certaines de ces maisons victimes
de cet incendie survenu à la suite d'un simple problème
électrique d'une guirlande dans un sapin. Le bonheur tient
décidément à peu de choses.
Toutes mes premières
pensées vont au maire et à la famille endeuillée,
suite à cet incendie. |
23 août 2013 - Baden-Baden, la Forêt
Noire et Triberg (Allemagne) |
Baden-Baden,
la Forêt Noire et Triberg signent la fin du périple.
Nombre
d'habitants |
54
777 habitants (en 2008) |
Superficie |
140,18
km2 |
Land/District |
Bade-Wurtemberg/Kalsruhe |
Bourgmestre |
Wolfgang
Gerstner (CDU) |
Je ne garderai
pas un souvenir intarrissable de Baden-Baden, dirais-je même
que j'ai été déçu par la ville. Baden-Baden
a été totalement détruite pendant la seconde
guerre mondiale et il n'est pas étonnant qu'on y trouve
que si peu de vieilles pierres historiques. En 1945, après
l'effondrement du Troisième Reich, la ville devint le
siège du commandement en chef des Forces françaises
en Allemagne (FFA), avec construction d'une véritable
ville française dans les quartiers ouest de Baden-Baden,
dans laquelle vivaient environ 5 000 Français (militaires
du contingent, officiers, familles) disposant de nombreuses infrastructures
: supermarchés, écoles et lycée français,
église catholique... Cette présence a pris fin
à la fin des années 1990. La ville est surtout
connue en tant que centre de villégiature, station thermale
et pour ses festivals internationaux. En 1997, le titre de Ville
olympique est décerné à Baden-Baden par
le Comité international olympique. Baden signifie "Les
Bains" en français.
Ce sont les Romains
qui fondèrent la ville en 80 ap. J.C., profitant de la
présence d'une source thermale chaude (68 °C)
et ils y construisirent des thermes. |
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Au départ
de Baden-Baden, le moment le plus fabuleux se passe de photographies,
il s'agit de la découverte et traversée de la Forêt Noire en voiture jusqu'au
village de Triberg. La Forêt-Noire
(en allemand Schwarzwald) est un massif montagneux au sud-ouest
de l'Allemagne, dans le land du Bade-Wurtemberg. Il dévoile
sur ses hauteurs des paysages variés : au nord, les épicéas
bordent des routes escarpées ; au centre, les vignes des
coteaux cèdent la place aux pâturages et à
des riches fermes-auberges ; au sud, les lacs alternent avec
les hauts sommets. Les paysages sont typiques et d'une rare beauté. |
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La vie agricole
associe l'élevage et la culture de céréales.
L'industrie travaille notamment le bois issu des nombreuses forêts
d'épicéas. Les industries textiles et l'horlogerie
cèdent progressivement leur place au tourisme. Dans ce
vaste massif vert de 160 km de longueur et 60 km de largeur,
Triberg reste justement à juste titre, une petite ville
de la Forêt Noire reconnue pour son activité dans
l'horlogie. Centre d'industrie horlogère, la petite ville
est également une station climatique réputée.
Nombre
d'habitants |
5212
habitants (en 2005) |
Superficie |
33,32
km2 |
Land/District |
Bade-Wurtemberg/Fribourg-en-Brisgau |
Bourgmestre |
Gallus
Strobel |
Aux antipodes
de Baden-Baden, Triberg restera l'un de mes souvenirs les plus
forts de ce périple. Le tourisme particulièrement
aigu de la région et la présence pendant plus de
50 ans de nos armées dans la région s'expriment
jusque dans la gastronomie locale ainsi que l'accueil très
chaleureux réservé aux français dans cette
région allemande du Bade-Wurtemberg. Ma compagne et moi,
avons été surpris de découvrir que tous
les menus locaux nous étaient proposés en langue
française, bien que le charmant serveur qui s'occupa de
notre table ne comprenait pas un seul mot de la langue de Molière.
Pour nous faire comprendre, la langue de Shakespeare resta la
seule alternative possible et fut l'occasion d'une bonne franche
rigolade avec le serveur au moment de réclamer l'addition. |
Triberg est le
haut-lieu de la fabrication du coucou et ceci se voit par le
nombre impressionnant de boutiques dédiées à
cet objet emblématique local. Triberg est par ailleurs
jumelée avec un village de France : Fréjus. Enfin,
un léger bruit constant fait tout simplement partie de
Triberg, parce-que les plus hautes cascades de l'Allemagne descendent
de la montagne jusqu'à la périphérie de
Triberg. L'eau moutonnante et bruyante de la Gutach tombe de
163 mètres d´hauteur. Dans le centre-ville de Triberg,
on peut observer avec admiration la fin de ces cascades. À
la tombée du jour, les chutes sont illuminées la
nuit jusqu'à environ 22h00 heures ce qui offre tout bonnement
un spectacle fascinant.
C'est avec toutes
ces belles images dans les yeux que j'ai regagné la France.
Le lendemain, à 13h, nous avons repris ma compagne et
moi, la route pour Paris, le coeur un peu lourd d'abandonner
un secteur si photogénique. Le périple fut... |
Arnaud
FIOCRET © 2013
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écrite de son auteur. © Copyright Arnaud FIOCRET.
Je
tiens à citer WIKIPEDIA dans la rédaction de
ce périple car elle fut la source très très
majoritairement reproduite pour construire cette page. |