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Jean Alexis Gabin Moncorgé est né le 17 mai 1904 à PARIS. Il est l'enfant des artistes Ferdinand Gabin Moncorgé et Hélène ( nom de jeune fille Petit ). Le soir même, la maman et son enfant qui était le septième, regagnaient MERIEL, au n°43 de la Grande Rue, où habitait la famille. Jean Moncorgé fréquenta l'école de MERIEL qui aujourd'hui est devenue la mairie. D'une nature sauvage, le futur grand acteur préférait l'école buissonnière, dans les champs, aux bancs de sa classe. Lorsqu'éclate la Première Guerre Mondiale, il quitte MERIEL pour n'y revenir qu'en 1918. C'est en 1922, à l'âge de 18 ans, qu'il quitte MERIEL pour se rendre à Paris où il fait ses premiers pas sur la scène des Folies-Bergère. Huit ans plus tard, il fait sa première apparition au cinéma. C'est en 1933 que le cinéma Français fait réellement la découverte des talents d'acteur de Jean Gabin et que commence la grande carrière cinématographique que nous connaissons. En dehors de sa carrière, Jean GABIN conservera toute sa vie une affection particulière pour MERIEL où il revenait souvent pour aller voir son grand copain, autre grande personnalité : Le coureur cycliste André LEDUCQ, vainqueur du tour de France en 1930, propriétaire du café-tabac de la commune. Mort en 1976, ses cendres furent dispersées en novembre, en mer d'Iroise, suivant sa volonté. |
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Né le 21 août 1859, à Paris, il fut un grand maître de l'escrime. Il fut en son temps, le plus brillant et le plus redoutable des "gauchers". Il occupa les plus hautes fonctions du monde sportif dans le domaine de l'escrime ( membre du Comité des Jeux Olympiques à Londres en 1908 entre autres ) et contribua à un développement de l'escrime en France, en créant et organisant la Grande Semaine des armes de combat qui se déroulait tous les ans à la terrasse des Tuileries. Egalement adepte des sports nautiques, il organise des régates entre MERIEL et L'ISLE-ADAM devant la propriété familiale, qui était la première maison en entrant dans MERIEL, lorsqu'on vient de L'ISLE-ADAM. MERIEL faisait la une des plus grands journaux de l'époque. Toujours prêt à relever les défis, il s'illustra par plusieurs duels de 1904 à 1914. En 1914, alors âgé de 55 ans, il s'engage courageusement dans l'aviation Française. Sa conduite au combat, en regard de son âge avancé, lui valut la médaille militaire et la Légion d'Honneur. Egalement créateur de la Compagnie de gaz et d'électricité de Lisbonne, il disparut en 1924. Son fils fut le professeur d'éducation physique de beaucoup de Mériellois. |
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Né en 1909 à Paris, Jean RIGAUX est considéré comme l'un des plus célèbres chansonniers français. Il dirigea pendant vingt ans Le Vernet qui fut le grand cabaret de l'époque. Il était l'ami des grands hommes politiques qu'il ne ménageait pourtant pas : Vincent Auriol, Edouard Herriot, Pierre Mendès-France, Edgar Faure, Guy Mollet et François Mitterrand qui fut témoin à son mariage ! Il les reçut tour à tour dans sa maison de MERIEL, rue Perrot, au N°6, qu'il fit construire en 1956 et où il demeura jusqu'en 1969. MERIEL n'a pas oublié ce comique qui fit rire la France pendant de nombreuses années et lui rendu hommage le 26 octobre 1991, en donnant son nom à une allée... |
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Né en 1904, il se révéla en 1924 par sa victoire au championnat du monde amateurs cyclistes sur route. En 1930, il emporta le Tour de France, appelé aussi la Grande Boucle. De 1925 à 1938, il est le vainqueur de 25 étapes dans différents tours de France, ce qui le place deuxième coureur cycliste mondial au nombre de victoires d'étapes, derrière Eddy Merckx. Après la guerre, jusque dans les années cinquante, il tint le café-tabac de Mériel, en compagnie de Blanche sa seconde épouse, dite "Blan-Blan". Ce fut le lieu de rendez-vous de beaucoup de cyclistes amateurs de la région et celui de l'acteur Jean GABIN, qui fut son grand copain. André LEDUCQ disparut en 1980, à l'âge de 76 ans. |
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Né le 31 janvier 1941, il demeure 21 chemin de Paris, à MERIEL. Formé à Conflans-Sainte-Honorine, il remporta le titre de champion de France amateur 1965-1966 en poids léger, le titre de champion de France professionnel 1971-1972 en poids léger. Le 28 janvier 1972, il dispute un championnat d'Europe, poids léger, à MILAN, contre l'italien Antonio Puddu, tenant du titre. Il fut battu aux points d'extrême justesse, après un combat très équilibré. Avec 34 combats, 27 victoires, 1 nul et 6 défaites ( professionnel ) ; Jean-Pierre Le Jaouen est également un ancien arbitre national. |
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Lorrain, il se retrouve enrôlé de force dans la wehrmacht dès le début le la guerre 1939-1945. Très rapidement, il commence à faire du renseignement pour l'Intelligence Service. Le 12 novembre 1942, il s'évade de la caserne de METZ, il est repris et passe en conseil de guerre et est condamné à mort. Emprisonné à Schirmeck, il s'évade à nouveau le 18 janvier 1943. Presque toute sa famille est décimée, sa fiancée est fusillée et une soeur, déportée, mourra en Allemagne. Arrivé à Paris, il prend contact avec le mouvement de Résistance Défense de la France. Il partcipe à l'approvisionnement en armes du maquis de Ronquerolles. Le 27 mai 1944, il est arrêté par la police française et est victime de graves sévices mais il s'évade de nouveau et rejoint l'armée américaine, dans laquelle il s'engage pour terminer la guerre. Par décret du 12 septembre 1945, il reçoit la médaille de la Résistance. Il est également titulaire de la Légion d'honneur, de la croix de guerre et de la croix de la Libération. Cet homme à la grande discrétion et au courage exceptionnel demeure toujours à MERIEL avec son épouse. |
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François JENTEL est né à MERIEL le 29 août 1922. Attiré par la vie religieuse, il entre au séminaire Notre-Dame de Grandchamp, de Versailles. Il est ordonné prêtre en 1946, à Juvisy-sur-Orge. Souhaitant se dévouer et consacrer sa vie à la défense des plus pauvres, il part pour le Brésil en 1954. Avec les paysans, il crée une coopérative, construit une école et un dispensaire. Avec l'aide de techniciens, il fait venir le premier tracteur et la première machine à décortiquer le riz. Il éveille également les Indiens au sens de la justice, qui s'organisent en syndicat de travailleurs ruraux. Mais ses activités gênent la progression de la Codeara qui ne peut accaparer les terres convoitées, avec l'aide de la Police et de l'Armée. Avec son aide juridique et religieuse, les paysans se défendent courageusement pour exiger le respect de la loi et ordonner la cessation des hostilités engagées par la Codeara pour conquérir leurs terrains. Après de nombreux voyages, de nombreux écrits, de nombreuses protestations légitimes et très courageuses, le père François JENTEL est arrêté le 22 mai 1973. Son avocat parvient le 2 mai 1974 à obtenir l'annulation de la sentence de 10 ans de prison pour laquelle il avait été incarcéré mais il est toutefois expulsé et rentre en France. Il décède le 1er janvier 1979 d'une hémorragie interne. La place en face de L'Eglise Saint-Eloi de MERIEL porte son nom et une plaque est apposée sur le mur de l'ancien cimetière... |
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